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Proche-Orient : L’après-Annapolis sera marqué par une visite de Bush en janvier

Article du 05/12/2007
Début janvier, le président américain George W. Bush se rendra au Proche-Orient, confirmant son implication personnelle dans le nouvel effort de paix engagé à Annapolis entre Israéliens et Palestiniens.
Si aucune date ni modalité n’ont été précisées par la Maison Blanche, il reste qu’un déplacement en Israël, comme l’indique les médias isaréliens, constituerait son premier voyage dans ce pays depuis qu’il est président des Etats-Unis et la première visite d’un président en exercice depuis celle de Bill Clinton en décembre 1998.
En sept années de présidence, George Bush ne s’est rendu qu’une fois dans la région avec pour motivation première le conflit israélo-palestinien : c’était en 2003 quand il avait rencontré des alliés arabes en Egypte à Charm el-Cheikh et était allé en Jordanie pour un sommet avec le Premier ministre israélien de l’époque, Ariel Sharon, et Mahmoud Abbas, alors Premier ministre palestinien.
Le président américain ne s’est jamais rendu en Israël ou dans les Territoires depuis qu’il les a survolés avec Ariel Sharon en 1998 alors qu’il était encore gouverneur du Texas. Il a volontiers été accusé, jusque chez ses alliés, de s’être tenu à l’écart, pour se consacrer à l’Irak par exemple, et de servir presque aveuglément les intérêts des Israéliens.

L’après-Annapolis

Cette visite au Proche-Orient succède à la conférence d’Annapolis qui entendait donner l’impulsion suffisante pour relancer des négociations enlisées et rechercher avant fin 2008 un accord de paix menant à la création d’un Etat palestinien.
La conférence a illustré l’importance que les alliés arabes des Etats-Unis accordaient à l’engagement non seulement des Etats-Unis, mais aussi à celui personnel de George Bush pour résoudre un conflit vieux de 60 ans. Un acteur aussi important que l’Arabie saoudite ne se serait peut-être pas rendu à Annapolis sans la confiance dans l’intention des Etats-Unis et de leur président de tenir leur rôle historique de médiateurs.
« L’une des choses que j’ai assurées à ces deux messieurs, c’est que les Etats-Unis seront activement engagés dans ce processus, que nous utiliserons tout notre pouvoir pour préparer la création d'un Etat palestinien qui vivra en paix au côté d’Israël », avait déclaré George Bush en présence du Premier ministre israélien et du président de l’Autorité palestinienne, au lendemain d'Annapolis.
Il a donné aux Israéliens et aux Palestiniens son engagement personnel à faire « tout (son) possible » aussi longtemps qu’il sera président pour que cette nouvelle entreprise, engagée dans un climat de scepticisme, n’avorte pas comme les précédentes.

Francebourse.com, avec AFP
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