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Bourse de Paris : Les craintes sur l’économie européenne pèsent sur l’indice

Article du 12/08/2008

Mnemo : PXI


Hier, la Bourse parisienne a bien commencé la semaine puisque l’indice a gagné 0,80 % en clôture, bien soutenu par l’affaiblissement de l’euro, dans un marché parisien marqué par l’envolée de Natixis. L’indice vedette a gagné 35,95 points à 4 527,80 points, dans un volume d’échanges modeste de 3,2 milliards d’euros.
Comme prévu, ce matin, la Bourse de Paris a ouvert en légère baisse de 0,38 % à 4 521,37 points dans les premiers échanges. Mais les lourdes craintes qui pèsent sur l’économie européenne poussent actuellement l’indice à la baisse. Le CAC 40 frôle vers 9h25 les 4 500 points.

La Bourse de New York a également poursuivi son rebond lundi, stimulée par le repli continu des prix du pétrole et la hausse du titre Amazon. Le Dow Jones a gagné 0,41 % à 11 782,3 points et le Nasdaq 1,07 % à 2 439,9 points.

La Bourse de Tokyo a clôturé mardi en recul de 0,95 %. L’indice Nikkei a perdu 127,31 points à 13 303,60 points. L’indice Topix, plus large, a cédé 8,58 points (0,67 %) à 1 271,42. L’indice de la Bourse chinoise de Shanghai a perdu plus de 5 % lundi, touchant son plus bas niveau depuis 19 mois.

Depuis plusieurs séances, les marchés financiers sont soutenus par le déclin de l’euro, qui redore les perspectives des valeurs exportatrices, et du pétrole, qui apaise les craintes sur l’inflation et la consommation.
Facteur positif hier, le net reflux du pétrole, malgré le conflit entre la Géorgie et la Russie qui fait naître des inquiétudes sur les acheminements de brut de la mer Caspienne vers l’Europe.
L’euro était à son plus bas depuis six mois face au dollar, ce matin dans les échanges asiatiques, tiré par les inquiétudes persistantes pesant sur les perspectives économiques de la zone euro.
La semaine dernière, la Banque Centrale Européenne (BCE) a laissé inchangé son taux directeur à 4,25 %, son président Jean-Claude Trichet ayant reconnu la matérialisation de « certains risques » pour la croissance.

Parmi les chiffres de la journée, une statistique majeure en France : les prix à la consommation ont baissé en juillet de 0,2 % par rapport au mois précédent, ce qui représente une hausse stabilisée de 3,6 % sur un an, a annoncé l’INSEE, confirmant les chiffres communiqués peu auparavant par le gouvernement. Rompant l’embargo de l’INSEE, le porte-parole du gouvernement Luc Chatel, avait annoncé ces chiffres un peu plus tôt sur France 2.
En juin, l’indice des prix à la consommation des ménages avait augmenté de 0,4 % sur un mois et de 3,6 % sur un an.
Le repli des prix à la consommation en juillet provient, en raison des soldes d’été, de la baisse des prix de l’habillement (- 9,5 %) et, dans une moindre mesure, du recul des prix des produits frais (- 1,5 %), explique l’Institut de statistiques. Cette baisse est toutefois limitée à la fois par la hausse saisonnière des prix des autres services (+ 0,9 %), des transports et communications (+ 2,1 %) et par la reprise du renchérissement de l’alimentation hors produits frais (+ 0,3 %).
Par ailleurs, hier, l’INSEE a indiqué que la production industrielle de la France, deuxième économie de la zone euro, avait de nouveau reculé en juin après une chute en mai - un mauvais signe de plus pour la croissance, que les économistes prévoient anémique, voire négative au deuxième trimestre.

Aucun nouvel indicateur macroéconomique n’est attendu pour la zone euro. Du côté des Etats-Unis, seront publiés les chiffres du commerce extérieur pour juin.

Au Japon, on notera que l’indice du sentiment des ménages, calculé notamment sur la base des opinions recueillies sur les perspectives d’évolution des revenus et de l’emploi, ressort en baisse à 31,4 contre 32,6 en juin. La confiance des consommateurs japonais est tombée en juillet à son plus bas niveau historique, montre l’enquête mensuelle du gouvernement.
Cette mauvaise nouvelle s’ajoute au chiffre diffusé hier sur la hausse des prix de gros intérieurs au Japon, qui ont bondi de 7,1 % en juillet par rapport au même mois de 2007 en raison des coûts énergétiques, soit le rythme de progression le plus élevé depuis plus de 27 ans. Les analystes s’attendent à ce que le Japon annonce une contraction de son économie au deuxième trimestre, ce qui laisserait peu de marge à la banque centrale pour une augmentation de son taux directeur dans la lutte contre l’inflation.


Francebourse.com, avec AFP
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