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Bourse de Paris : Une journée en dents de scie

Article du 08/08/2008

Mnemo : PXI



Après un début de séance mitigée, les indices européens ont clairement pris la direction de la baisse après l’ouverture en repli des marchés américains. Dans l’après-midi, le CAC 40 est reparti à la baisse vendredi après-midi, pâtissant de l’effet négatif des chiffres de Fannie Mae sur les valeurs bancaires, malgré le nouveau recul des prix du pétrole. L’indice parisien s’est repris en fin de séance renouant avec le vert vers les 17 heures. Il termine cette journée à rebondissements sur un gain de 0,77 % à 4 491,85 points, flirtant avec la barre des 4 500 points.

Outre Atlantique, les marchés ont débuté la séance dans le rouge. Mais ils se sont repris nettement pour afficher, à l’heure de la clôture à Paris, un gain de 1,64 % à 11 618,7 points pour le Dow Jones et de 1,78 % à 2 397,63 points pour le Nasdaq.
Le géant américain du refinancement hypothécaire Fannie Mae a enregistré au deuxième trimestre une très lourde perte de 2,3 milliards de dollars, quatre fois plus importante qu’anticipée par les analystes, entraînée par de nouvelles provisions et dépréciations d’actifs massives. Le numéro un américain du refinancement de crédits immobiliers indique par ailleurs que la dégradation des tendances du marché dans le courant du mois de juillet l’amène à anticiper des provisions pour pertes additionnelles.

La journée était calme en chiffres. Aux Etats-Unis toutefois, on a pris connaissance de la productivité non agricole qui aurait progressé de 2,2 % au deuxième trimestre contre 2,6 % au premier trimestre.
Par ailleurs, toujours aux Etats-Unis, les stocks de grossistes ont augmenté de 1,1 % en juin, selon le Département du Commerce. Un chiffre qui dépasse les attentes des analystes.
Les ventes des grossistes ont progressé de 2,8 % en juin contre un consensus de 0,8 %, soit leur plus forte progression depuis mars 2004.

Nette correction du pétrole qui se rapproche des 115 dollars. Le baril perd près de 3 % à 116,48 dollars.
Ce repli est alimenté par les perspectives de demande revues en baisse, des craintes concernant l’approvisionnement avec l’explosion sur un pipeline en Turquie et le renforcement du dollar.

Du côté des devises, l’euro continue de s’effriter face au dollar, se rapprochant d’1,50 dollar pour un euro, dans le sillage de son recul de la veille après des propos tenus par le président de la BCE dans un contexte d’inquiétude sur la croissance européenne.
Malgré les inquiétudes grandissantes sur la résistance de l’économie de la zone euro, la Banque Centrale Européenne (BCE) a décidé hier de laisser son taux directeur inchangé à 4,25 %. Cette décision a été suivie de commentaires de son président Jean-Claude Trichet qui a dit avoir « identifié certains risques pour la croissance ».
Mardi, la Réserve fédérale américaine (Fed) avait opté également pour un statu quo, afin de lutter contre les pressions inflationnistes.
Alors que, depuis janvier, l’euro s’était envolé vers des records historiques, le sentiment semble s’être inversé, les analystes soulignant « le risque de voir finalement la zone euro être la première à entrer en récession » (Capital Economics) et les investisseurs révisant leurs positions.

A suivre lundi 11 :
- en France : les prix à la production industrielle en juin
- au Royaume-Uni : les prix à la production et la balance commerciale pour juillet

Francebourse.com, avec AFP





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