ArcelorMittal : Nicolas Sarkozy reçoit les syndicats de Gandrange
Article du 07/04/2008
Comme il l’avait promis, le président de la République veut s’investir dans le difficile dossier de l’avenir du site ArcelorMittal de Gandrange. Alors que la direction a confirmé en fin de semaine dernière la fermeture de l’usine mosellanne, Nicolas Sarkozy reçoit aujourd’hui les syndicats de Gandrange. Sa volonté : leur faire « un certain nombre de propositions », notamment en matière d’emploi, de formation et « d’investissement industriel sur le site », a déclaré hier Luc Chatel, porte-parole du gouvernement et secrétaire d’Etat à l’Industrie, au « Forum » Radio-J. « Notre priorité, c’est que les 575 salariés qui sont concernés conservent un emploi et le gouvernement se mobilise d’abord pour cela », a expliqué Jean-Luc Chatel
En visite à Gandrange début février, Nicolas Sarkozy avait assuré que « l’Etat était prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires » pour maintenir le site de Gandrange en activité et avait esquissé un plan de reprise pour l’usine. Aujorud’hui, il ne semble pas y avoir de solution de reprise, a déclaré hier le secrétaire d’Etat à l’Industrie. Ce n’est pas non plus la solution préconisée par ArcelorMittal. Le groupe sidérurgique entend juste maintenir une partie des activités du site de Gandrange.
Les regards se tournent donc vers le site de Florange. « Nous sommes en contact avec les dirigeants d’ArcelorMittal pour regarder avec eux leur volonté d’investir en Lorraine dans les prochaines années sur ces sites. Le gouvernement croit au développement de l'’industrie en Lorraine et en particulier d'ArcelorMittal dans cette région », a souligné le porte-parole.
