ArcelorMittal : L’appel du Conseil Général de la Moselle pour l’avenir de Gandrange
Article du 03/03/2008
Dans une communication de presse, le Conseil Général de la Moselle adresse plusieurs demandes, conscients « que le devenir du site est déterminant pour l’économie du département et de la région ».
Le Conseil Général demande « pour le site de Gandrange, qu’ArcelorMittal, avec le soutien actif du Gouvernement, privilégie un plan offensif, témoignant d’une volonté forte d’investissement dans l’outil industriel, dans les capacités de recherche et dans le programme de formation » et « pour l’ensemble du bassin sidérurgique mosellan, considérant que la situation actuelle nécessite une vision élargie et une anticipation des mutations industrielles qui pourront encore affecter la Moselle ».
Les élus départementaux appellent également au « renforcement des moyens dévolus à la Moselle en matière de diversification industrielle par la mobilisation de ressources techniques et financières spécifiques et supplémentaires de la part d’ArcelorMittal et de l’Etat, éventuellement abondés par des crédits européens, afin de permettre à Moselle Développement d’accroître ses actions de prospection de nouveaux investisseurs, notamment en Asie ».
Le Conseil général entend également développer « la capacité d’innovation technologique des entreprises mosellanes par la création, sur le territoire du bassin sidérurgique, d’une ou plusieurs nouvelles plates-formes au sein d’Iseetech et l’appui à des projets de recherche portés par MIPI » et « la création d’un centre mondial ou international de formation du groupe ArcelorMittal, en parallèle au développement du centre de recherches de Maizières-lès-Metz. »
Les élus locaux expliquent que « l’économie de la Moselle s’est forgée et développée historiquement autour de l’industrie. L’activité de production demeure aujourd’hui encore le moteur économique de la Moselle. Il faut bien avoir à l’esprit que près de 27 % des emplois salariés en Moselle sont industriels. » Et ajoutent que « les démarches de diversification industrielle de la Moselle portent certes leurs fruits : en 6 ans, 10 000 emplois ont été décidés.
Néanmoins, ces résultats sont continuellement gommés par les restructurations provoquées en continu par des mutations internationales. »
