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Bourse de Paris : Le CAC déprime

Article du 21/08/2008

Mnemo : PXI


Gros coup de déprime pour le CAC 40. L’indice parisien abandonne à la clôture 1,4 % à 4 304,61 points.
La Bourse de Paris avait terminé en hausse hier, le CAC gagnant 0,76 % à 4 365,87 points.

Cette fébrilité se ressent également à Wall Street. Vers 17h30 heure de Paris, le Dow Jones reculait de 0,71 % à 11 336,82 points et le Nasdaq de 1,1 % à 2 362,69 points.
Le secteur financier demeure une source de fragilité pour le marché. Les deux organismes de refinancement hypothécaire, Fannie Mae et Freddie Mac, ont de nouveau été fuis sur les marchés américains, devant la persistance de rumeurs d'un sauvetage prochain par les pouvoirs publics.
De plus, selon le Financial Times, Lehman Brothers a mené des discussions secrètes avec des investisseurs sud-coréens et chinois début août pour leur vendre jusqu’à 50 % de ses actions, sans parvenir à un accord.
Enfin Citigroup a annoncé une révision à la baisse de ses estimations de résultats sur Goldman Sachs, Lehman Brothers, Merrill Lynch et Morgan Stanley.

Aux Etats-Unis, l’indice des indicateurs avancés du Conference Board est ressorti en baisse de 0,7 % en juillet. Celui de juin a en revanche été revu à la hausse, passant d’une baisse de 0,1 % à une évolution stable.
Autre chiffre outre-Atlantique : celui de l’activité industrielle sur la Côte Est. L’indice de la Réserve fédérale de Philadelphie montre encore une contraction. Il ressort à - 12,7 pour août contre - 16,3 en juillet et - 17,1 en juin.
Enfin, concernant l’emploi, les inscriptions au chômage pour la semaine se terminant le 16 août se sont révélées inférieures aux prévisions du marché avec 420 000 nouvelles demandes d’allocation. Le nombre de demandes de la semaine précédente a été révisé à la baisse de 5 000 à 445 000.

En France, l’indice composite PMI, qui synthétise l’activité des secteurs des services et manufacturier, est passé de 47,1 points en juillet à 47 points en août, selon une première estimation de la société Markit.
L’indice reste sous le seuil de stabilité des 50 points pour le troisième mois consécutif. Surtout il chute à son plus bas niveau depuis près de sept ans.
Cela « indique que l’activité économique du secteur privé est restée contractée en ce milieu du troisième trimestre », selon Markit. Cette baisse de l’activité globale « s’explique une nouvelle fois par la diminution marquée des nouvelles commandes de biens et services, la troisième en trois mois et la plus sévère jamais enregistrée », selon Markit.
Le secteur manufacturier a été le plus affecté, enregistrant la plus forte baisse de la production depuis décembre 2001, en raison de la lourde chute des nouvelles commandes (la plus importante jamais enregistrée par l'enquête). L’indice PMI de l’industrie manufacturière est passé de 47,1 points en juillet à 45,1 points en août. « Les données suggèrent que le ralentissement des ventes a principalement touché le marché domestique, les nouvelles commandes à l’export n’ayant que légèrement diminué par rapport au mois dernier », selon Markit.
Dans le secteur des services, l’activité a toutefois ralenti à un rythme moins soutenu qu’en juillet. L’indice est remonté à 48,5 points contre 47,5 points en juillet. « Les perspectives des entreprises se sont améliorées par rapport au plus bas où se trouvait la catégorie le mois dernier, mais restent largement inférieures à la tendance à long terme de l’enquête », indique Markit.
Enfin, le taux d’emploi du secteur privé a diminué pour le troisième mois consécutif, « les entreprises réduisant leurs effectifs au fur et à mesure du ralentissement de l’activité et des nouveaux contrats ». Le rythme des licenciements a atteint un plus haut depuis plus de six ans et demi (80 mois).

Pour la zone euro, l’indice PMI composite (manufacturier et services) est remonté à 48 points en août.

A suivre demain en zone euro les commandes à l’industrie en juin et la balance des comptes courants pour ce même mois.

Le marché pétrolier s’emballe ce soir. Alors que le baril de brut se maintenait sous les 113 dollars jusqu’à hier encore, il grimpe à nouveau dépassant les 119 dollars. Les tensions géopolitiques entre la Russie et les pays occidentaux et de nouvelles craintes liées au parcours de la tempête tropicale Fay qui pourrait finalement revenir en direction du Golfe du Mexique alimentent cette hausse du pétrole.

Francebourse.com, avec AFP
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