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Bourse de Paris : – 2,61 % à la clôture

Article du 19/08/2008

Mnemo : PXI


La Bourse de Paris a terminé en forte baisse, abandonnant 2,61 % à 4 332,79 points.
La Bourse de Paris avait déjà fini légèrement en recul hier, le CAC 40 cédant 0,11 % à 4 448,84 points.

La Bourse de New York a clôturé en nette baisse hier. Le Dow Jones a perdu 1,55 % et le Nasdaq 1,45 %. Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a reculé de 180,51 points à 11 479,39 points, selon les chiffres définitifs de clôture. Il avait lâché plus de 200 points en séance. L’indice Nasdaq, à forte composante technologique, a cédé 35,54 points à 2 416,98 points. L’indice élargi Standard & Poor’s 500 a cédé 19,60 points à 1 278,60 points (- 1,51 %).
Hier, le retour des craintes sur l’ensemble du secteur financier à la suite de rumeurs de recapitalisation des deux géants du refinancement hypothécaire Freddie Mac et Fannie Mae a plombé Wall Street.
Ce soir, vers 17h30 heure de Paris, les marchés actions américains poursuivaient leur repli. Le Dow Jones perdait 1,12 % à 11 351,52 points et le Nasdaq Composite 0,94 % à 2 394,27 points.
Selon le quotidien Wall Street Journal, la banque d’affaires Lehman Brothers serait en discussions pour céder sa division activités d’investissements. Des sources de marché indiquent qu’elle devait lever de l’argent pour nettoyer ses bilans. Sa capitalisation (sous les 10 milliards de dollars) en fait désormais une proie.

Aux Etats-Unis, les données tombées sur la conjoncture économique n’ont pas apaisé les craintes, au contraire.
En ce qui concerne l’immobilier américain, à l’origine de la crise, les mises en chantier se sont établies à 965 000 en juillet, après 1 084 000 en juin (chiffre révisé). Le nombre de mises en chantier observées en juillet est ressorti à son plus bas niveau depuis 17 ans, depuis mars 1991 exactement, au moment de la précédente crise de l’immobilier. 937 000 permis de construire ont été accordés en juillet, contre 1 138 000 en juin (chiffre révisé).
Pour les analystes, ce recul de l’immobilier suggère que le secteur essaie encore d’écouler les nombreuses saisies dues aux défauts de paiements des ménages américains insolvables.
Par ailleurs, l’indice des prix à la production a augmenté de 1,2 % en juillet, a annoncé le Département du Commerce américain. Les prix à la production ont de nouveau flambé en juillet pour atteindre leur plus haut depuis juillet 1981. En juin, l’indice avait progressé de 1,8 %. Hors les prix de l’énergie et alimentation, l’indice PPI « Core » a augmenté de 0,7 % après 0,2 % en juin, bien au-delà des attentes. Sur un an, l’inflation mesurée par les prix à la production a atteint un niveau (9,8 %) plus vu depuis 27 ans.
« Ces chiffres montrent que l’inflation touche désormais tous les secteurs de l'économie et que la détérioration de la conjoncture économique se poursuit », a commenté Peter Cardillo, analyste au cabinet Avalon Partners.

En Allemagne, la situation économique est un peu moins inquiétante. Du moins c’est ce qui ressort de l’enquête mensuelle de l’institut ZEW. Son indice du moral des investisseurs rebondit en août de 8,4 points à - 55,5 points après - 63,9 en juillet, -52,4 points en juin et - 41,4 en mai. « La récente baisse des cours du pétrole et de l’euro par rapport au dollar devrait avoir réduit les inquiétudes concernant la situation de l'économie allemande », note l’institut.
L’institut souligne toutefois que l’indice demeure nettement en dessous de sa moyenne historique de 28,3 points.
Reste que les performances économiques n’ont pas été au rendez-vous outre-Rhin au deuxième trimestre. Le Produit Intérieur Brut allemand s’est contracté de 0,5 % entre avril et juin, après une croissance révisée à 1,3 % sur les trois premiers mois de l’année.
L’inflation reste élevée : les prix à la production ont augmenté de 8,9 % sur un an en juillet, leur plus forte hausse depuis 27 ans. Pour la Bundesbank, les risques inflationnistes ont même augmenté.

A suivre demain :
- aux Etats-Unis : le rapport hebdomadaire des stocks pétroliers selon le Département à l’Energie et l’API
- en zone euro : la production du bâtiment en juin

Sur le marché pétrolier, le prix du baril poursuit son recul, alors que la tempête tropicale Fay a épargné les installations situées dans le golfe du Mexique. Après la chute d’environ 24 % des cours par rapport aux 147,27 dollars atteints le 112 juillet, les investisseurs sont divisés quant à l’orientation de la tendance de l’or noir.

Francebourse.com, avec AFP
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