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Bourse de Paris : Repli à l’ouverture, l'économie mondiale inquiète toujours

Article du 21/08/2008

Mnemo : PXI


Comme attendu, la Bourse de Paris a ouvert en baisse, l’indice CAC 40 reculant de 0,68 % à 4 336,05 points.
Au lendemain d’une séance de forte baisse (- 2,62 % mardi), l’indice vedette parisien était parvenu à se redresser hier, gagnant 0,76 % à 4 365,87 points à la clôture, essentiellement grâce aux valeurs du secteur de l’énergie.

Aidé par les solides performances trimestrielles du groupe informatique Hewlett Packard (HP), Wall Street a aussi réussi à signer un rebond technique hier, après un début de séance hésitant. Le Dow Jones a gagné 0,61 % et le Nasdaq 0,2 %. Après deux séances consécutives de baisse, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) est remonté de 68,88 points à 11 417,43 points et l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 4,72 points à 2 389,08 points.
Le secteur financier américain demeure une source de fragilité, d’autant plus que les volumes d’échange restreints caractéristiques du mois d’août renforcent la volatilité de la place parisienne. Les deux organismes de refinancement hypothécaire, Fannie Mae et Freddie Mac, ont de nouveau été fuis sur les marchés américains, devant la persistance de rumeurs d'un sauvetage prochain par les pouvoirs publics. Et ce malgré les déclarations du PDG de Fannie Mae, Daniel Mudd, qui a assuré avoir assez de capitaux.
Par ailleurs, les propos de Gary Stern, président de la banque de Réserve fédérale de Minneapolis, qui jugeait que l’économie américaine allait s’engager dans une reprise lente, ont conforté les spéculations que la Fed n’était pas pressée de remonter son taux directeur.
La Réserve Fédérale maintient son taux directeur à 2 %, après l’avoir drastiquement abaissé de 3,25 points entre septembre et avril, et laisse attendre un statu quo durable face aux incertitudes économiques. Le taux directeur de la BCE lui est fixé à 4,25 % depuis début juillet, date à laquelle elle l’a relevé d’un quart de point pour lutter contre une inflation record en zone euro, mais il pourrait être abaissé l’année prochaine en raison des inquiétudes pesant sur la croissance européenne.

D’ailleurs, tout signe supplémentaire du ralentissement des économies européennes et américaines sera guetté, tout d’abord avec une première estimation de l’indice composite PMI pour le secteur manufacturier et les services de la zone euro. Du côté des Etats-Unis, sont attendus l’évolution de l’activité industrielle dans la région de Philadelphie et l’indice composite de l’activité économique, censé préfigurer l’évolution de la conjoncture dans les six prochains mois.

En Asie, la Bourse de Tokyo a clôturé en baisse de 0,77 %, à un plus bas de près de cinq mois. L’indice Nikkei a perdu 99,48 points à 12 752,21 points. L’indice Topix, plus large, a cédé 0,72 % à 1 224,53 points.
Parmi les informations venues d’Asie, on notera que l’excédent commercial du Japon a baissé de 86,6 % en juillet, en glissement annuel, selon le ministère des Finances. L’excédent s’est réduit de 91,1 milliards de yens (562,4 millions d’euros), soit le cinquième mois de baisse consécutif. Les importations ont progressé de 18,2 % et les exportations de 8,1 %. Les exportations vers les Etats-Unis ont diminué de 11,5 % alors que celles vers la Chine, hors Hong Kong et Macao, ont dépassé celles vers les Etats-Unis pour la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Les valeurs pétrolières et parapétrolières devraient continuer à être stimulées par la hausse des cours du brut, à plus de 116 dollars le baril à New York lors des échanges matinaux.

L’euro progressait face au dollar ce matin sur les marchés asiatiques, en raison d’inquiétudes constantes sur la santé de l’économie américaine et des marchés financiers. Vers 08h00 à Paris, l’euro valait 1,4791 dollar contre 1,4745 dollar hier soir. Après avoir plongé mardi matin à 1,4631 dollar pour un euro, son plus bas niveau depuis le mois de février, l’euro s’est repris, alors que des inquiétudes renouvelées sur les géants américains du refinancement hypothécaire Fannie Mae and Freddie Mac pèsent sur le billet vert. Les opérateurs ont indiqué que le dollar pourrait baisser encore, si les indicateurs économiques - dont les chiffres des demandes hebdomadaires d’allocations chômage attendus aujourd’hui et les chiffres mensuels de l’emploi publiés la semaine prochaine - décevaient les marchés.

Francebourse.com, avec AFP
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