La Bourse de Paris a ouvert en légère hausse, l’indice CAC 40 prenant 0,12 % à 4 466,97 points.
La Bourse de Paris a terminé en nette progression hier, le CAC 40 prenant 2,02 % et profitant de la révision en hausse de la croissance américaine au deuxième trimestre, plus marquée qu’attendu. L’indice vedette a gagné 88,41 points à 4 461,49 points, dans un volume d’échanges plus étoffé que la veille, de 4,8 milliards d’euros.
Hier, Londres a avancé de 1,32 %, Francfort de 1,57 % et l’Eurostoxx 50 de 1,81 %.
La Bourse de New York a terminé en nette hausse également, dopée par la révision à la hausse de la croissance américaine au deuxième trimestre et le déclin imprévu des prix du pétrole. Le Dow Jones a gagné 1,85 % et le Nasdaq 1,22 %. Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a engrangé 212,67 points à 11 715,18 points et l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, 29,18 points à 2 411,64 points, selon les chiffres définitifs de clôture. L’indice élargi Standard & Poor’s 500 points a avancé de 19,02 points à 1 300,68 points (+ 1,48 %).
« Le relèvement du PIB (produit intérieur brut) et la chute des prix du pétrole ont convaincu les investisseurs de miser de nouveau sur les actions », a résumé Peter Cardillo, analyste au cabinet Avalon Partners.
Le produit intérieur brut américain a bondi de 3,3 % (en rythme annuel) au deuxième trimestre, au lieu de + 1,9 % annoncé initialement et + 2,7 % attendu par les économistes. C’est la croissance la plus forte enregistrée depuis le troisième trimestre 2007.
Analystes et économistes redoutaient que l’enlisement de la crise financière et son détonateur, l’effondrement du marché de l’immobilier, n’affectent durablement l’économie.
Pour Yann Azuelos, conseiller de gestion chez Meeschaert, la croissance américaine laisse présager « un avenir moins mauvais que certains le prévoyaient », d’autant que le vainqueur des présidentielles devrait, quel qu’il soit, « adopter une politique ‘rooseveltienne’ de relance des grandes investissements pour éviter que l’économie ne cale ».
L’agenda macroéconomique a également dévoilé hier une troisième baisse consécutive des demandes hebdomadaires d’allocations chômage la semaine dernière. Celles-ci sont ressorties conformes aux attentes à 425 000, mais un chiffre supérieur à 400 000 indique un ralentissement de l’économie.
La dynamique a enfin été insufflée par le secteur financier, qui a poursuivi son redressement grâce à l’accumulation de nouvelles rassurantes sur les deux géants du refinancement hypothécaire en difficulté Fannie Mae et Freddie Mac. Les deux groupes ont bénéficié d'une note des analystes de la banque d’affaires Lehman Brothers indiquant qu’ils se sortiraient de la crise immobilière sans le soutien du gouvernement et qu’ils n’avaient pas besoin de lever d’argent frais pour l'instant. L’action Freddie Mac a bondi de 11,16 % et Fannie Mae de 22,69 %.
Les prix du baril de pétrole ont de plus de 2 dollars, malgré les craintes sur l’arrivée de la tempête tropicale Gustav dans le golfe du Mexique, d’où est extrait plus du quart de la production pétrolière des Etats-Unis.
A suivre aujourd’hui :
- aux Etats-Unis : les revenus et les dépenses des ménages le mois dernier, l’indice de confiance des consommateurs du Michigan en août et l’indice PMI de Chicago pour août également
- en zone euro : l’estimation rapide des prix à la consommation en août et le taux de chômage en juillet
- en Allemagne, en France, au Royaume-Uni et en Espagne : les chiffres de la confiance dans l’industrie et de la confiance des ménages en août
