La Bourse de Paris a ouvert en baisse, l’indice CAC 40 cédant 0,12 % à 4 367,63 points.
Hier l’indice vedette parisien a terminé en légère hausse, avançant de 0,10 % dans un marché soutenu en fin de séance par la résistance de Wall Street, alimentée par un indicateur américain meilleur que prévu. L’indice vedette a progressé de 4,53 points à 4 373,08 points, dans un volume d’échanges de 3,456 milliards d’euros, après avoir déjà pris 0,29 % mardi.
Le marché est pris en étau entre « deux évolutions contrastées, avec d’un côté l’économie américaine qui va mal, mais risque d’aller mieux et, d’un autre côté, une Europe qui risque d’aller mal », analyse un vendeur d’actions parisien interrogé par l’AFP
Hier également, Londres s’est adjugée 1,05 % et l’Eurostoxx 50 a grignoté 0,01 %. En revanche, Francfort a baissé de 0,31 %
Wall Street a débuté sa séance à la hausse, grâce à un indicateur macroéconomique meilleur que prévu. Au moment de la clôture de la Bourse de Paris, le Dow Jones gagnait 0,35 % et le Nasdaq 0,27 %.
Après l’annonce mardi d’une confiance des consommateurs américains plus grande que prévu en août, les commandes de biens durables ont à leur tour fourni une bonne surprise sur les Etats-Unis. Elles ont progressé de 1,3% en juillet, alors que les économistes tablaient sur une stabilité.
La Bourse de New York a terminé en hausse, le Dow Jones gagnant 0,79 % et le Nasdaq 0,87 %.
La remontée des prix du pétrole, à plus de 118 dollars le baril à New York, « favorise les valeurs liées à l’énergie, qui pèsent pas mal sur la cote », a noté un vendeur d’actions parisien.
Ce matin, dans les échanges en Asie, les cours du brut progressaient très légèrement malgré la menace potentielle que représente la tempête tropicale Gustav dans le golfe du Mexique, qui concentre plus d’un quart de la production pétrolière des Etats-Unis, premier consommateur mondial, et 11 % de celle de gaz naturel, selon les données de l’agence américaine sur l’Energie (EIA).
Dans les échanges matinaux, le prix du baril de « light sweet crude » pour livraison en octobre gagnait 55 cents à 118,70 dollars le baril contre 118,15 dollars mercredi soir à New York. Le baril de pétrole Brent pour livraison en octobre gagnait 25 cents à 116,49 dollars.
Ces gains marginaux sont liés à la prudence des investisseurs, a souligné Dave Ernsberger, analyste chez Platts à Singapour. "Les gens ne sont tout simplement pas d'humeur à acheter ces derniers jours", a-t-il estimé.
Les marchés semblent également ne pas avoir réagi au rapport sur l’état hebdomadaire de stocks pétroliers américains qui a fait état d’une légère baisse de 100 000 barils des réserves de brut.
A suivre aujourd’hui :
- aux Etats-Unis : les données préliminaires du PIB du second trimestre seront l’information majeure de la journée, assortie des chiffres des inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage.
- en Allemagne : chiffres sur le marché du travail également avec le taux de chômage et le nombre de demandeurs d’emploi en juillet
- en France : dans la soirée, le gouvernement diffusera également les chiffres des demandeurs d’emploi en juillet.
En France, l’INSEE fait état d’une progression de 3 % en valeur des investissements dans l’industrie française en 2007. Ces investissements devraient croître de 6 % en 2008, selon son enquête trimestrielle de juillet.
