France Bourse
Abonnez-vous

Bourse de Paris : - 2,49 % à 4 231,56 points

Article du 10/07/2008

Mnemo : PXI


Une chute vertigineuse de 2,49 % à 4 231,56 points ce soir pour le CAC 40 qui atteint son plus bas niveau en clôture depuis juillet 2005.
Le marché tricolore a subi l’influence de la clôture très négative à Wall Street où le Dow Jones et le Nasdaq ont perdu plus de 2 % hier, sur fond de nouvelles craintes de dépréciations et d’augmentations de capital dans le secteur financier, toujours concernant Fannie Mae et Freddie Mac. La panique est également alimentée par des rumeurs de frappe sur l’Iran.
La place de Paris poursuit la série d’embardées entamée jeudi dernier avec une hausse de 1,11 %, suivie d’une baisse de 1,8 %, d’un rebond de la même ampleur lundi, d’un repli de 1,54 %, et d'une nouvelle remontée de 1,5 % mercredi.
« Toutes les sociétés qu’on voit en ce moment nous disent qu'elles ont fait un très mauvais mois de juin en Europe et surtout en France », a expliqué à l’AFP un vendeur d’actions d’une grande banque européenne, commentant la chute des valeurs les plus sensibles à la conjoncture. Les valeurs bancaires soutiennent cependant la cote, à la différence de leurs homologues américaines la veille, grâce à une annonce de Bank of America qui a permis de « calmer le jeu » après la clôture des échanges à New York, selon le vendeur d’actions.

La Bourse de New York a de son côté ouvert en hausse, après le relèvement des prévisions du distributeur Wal-Mart et une baisse des demandes d’allocations chômage. Mais des inquiétudes persistent sur les banques et pèsent sur les esprits. A 17h30, le Dow Jones recule de 0,09 % à 11 137,59 points. Le Nasdaq Composite gagne 0,7 % à 2 250,45 points.
Les deux organismes de refinancement de crédit hypothécaires « Fannie Mae et Freddie Mac continuent de peser sur le marché », a expliqué Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management. Les titres de ces deux organismes sont chahutés depuis la publication lundi d’une note défavorable de la banque d’affaires Lehman Brothers, qui a ravivé les craintes pesant sur le marché financier.
Heureuse nouvelle en revanche : alors que le marché s’inquiète des conséquences du ralentissement économique et de l’inflation sur la consommation, le premier distributeur mondial Wal-Mart a relevé sa prévision de bénéfice pour le deuxième trimestre de son exercice, suite à une hausse de ses ventes plus forte que prévu en juin, notamment aux Etats-Unis. « Les remises fiscales (du gouvernement américain) boostent la consommation », a expliqué Patrick O’Hare, du site d’informations financière Briefing.com.
Hier, Wall Street a fini en forte baisse, inquiète de ce que lui réservent les banques, qui vont commencer à publier leurs résultats trimestriels à partir de la semaine prochaine : le Dow Jones a perdu 2,08 %, le Nasdaq 2,6 % et le SP500 2,28 %.

La production industrielle française a chuté de 2,6 % en mai, dans tous les secteurs et notamment dans l’automobile, faisant plus qu'effacer son rebond de 1,7 % en avril.
Aux Etats-Unis, les demandes hebdomadaires d’allocation chômage aux Etats-Unis ont fortement reflué lors de la semaine close le 5 juillet, à 346 000, contre 404 000 (chiffre confirmé) la semaine précédente, a annoncé le département américain du Travail. Mais cette bonne nouvelle est un peu passée inaperçue aujourd’hui.

Les marchés attendent toujours les conclusions du discours du président de la Fed Ben Bernanke et du secrétaire au Trésor Henry Paulson devant le Congrès sur la réforme du cadre réglementaire des marchés financiers.
La Banque centrale européenne (BCE) a de son côté à nouveau répété, dans son bulletin mensuel, que le dernier relèvement des taux contribue à lutter contre l’inflation, signe qu’elle ne devrait pas entrer dans un cycle de hausses.


A suivre demain :
- aux Etats-Unis : les prix à l’importation en juin et la balance commerciale de mai. Il faudra aussi regarder attentivement l’indice de confiance des consommateurs du Michigan pour le mois en cours.
- en Espagne : l’indice des prix en juin

Francebourse.com, avec AFP

Sur le même sujet
Nos portefeuilles
Performances actualisées le 01/12/2022
Croissance : 754%
Depuis sa création en 2001
Rendement : 247%
Depuis sa création en 2012
Déposées à la Bibliothèque Nationale de France
Actuellement
Suivi de recommandation
Recommandation
Suivi de recommandation
Analyses technique
Analyses fondamentales