La Bourse de Paris a ouvert en net rebond mercredi. L’indice CAC 40 gagne 0,98 % à 4 317,53 points. L’indice parisien est tombé hier à son plus bas niveau en séance depuis trois ans, à 4 224,08 points, avant de limiter ses pertes dans l’après-midi pour terminer en baisse de 1,54 % à 4 275,61 points.
La Bourse de New York a clôturé en nette hausse hier, dopée par la chute des prix du pétrole et la détermination affichée du président de la Fed Ben Bernanke à soutenir le système financier face à la crise. Le Dow Jones a gagné 1,36 % et le Nasdaq 2,28 %.
Ben Bernanke a en effet affirmé que son institution était déterminée à soutenir le système financier mondial. « La Réserve fédérale s’engage fortement à soutenir la stabilité et le fonctionnement amélioré du système financier », a-t-il déclaré.
Ces propos ont apaisé la tempête déclenchée lundi soir par une étude de Lehman Brothers, évoquant de possibles augmentations de capital des spécialistes américains du refinancement hypothécaire Freddie Mac et Fannie Mae, pour 75 milliards de dollars au total.
Le géant américain de l’aluminium Alcoa, qui ouvrait la saison des résultats de sociétés, a fait état d’un bénéfice par action en baisse mais conforme aux attentes, et d’un chiffre d'affaires supérieur aux estimations pour le deuxième trimestre, sur fond de boom des coûts de l’énergie.
Wall Street a également profité du plongeon de plus de 5 dollars du baril de pétrole brut, sur fond de craintes de recul de la consommation mondiale. Mercredi, le baril remontait légèrement dans les échanges électroniques en Asie.
Côté statistiques, les investisseurs attendent la deuxième estimation du produit intérieur brut du deuxième trimestre en zone euro avant la publication aux Etats-Unis des stocks hebdomadaires de pétrole brut.
