Ce vert fait plaisir à voir. Le CAC 40 a ouvert ce matin sur un gain de 0,20 % à 4 349,99 points.
La Bourse de Paris a terminé en très nette baisse hier, lâchant 2,11 % à 4 341,21 points.
Le CAC 40 est revenu à un niveau observé en automne 2005.
La Bourse de New York a terminé en légère hausse hier, les ventes meilleures que prévu de General Motors (qui reculent tout de même de 18,5 % en juin) permettant au marché de se hisser dans le vert à l’issue d’une séance volatile. Ford en revanche a fait état d’une chute de plus de 28 % de ses ventes aux Etats-Unis le mois dernier, bien plus qu’attendu par le marché.
Autre source de réconfort, l’activité dans l’industrie aux Etats-Unis a repris en juin, avec un indice ISM s’établissant à 50,2 points, contre 49,6 points en mai, au delà des attentes du marché. Supérieur à 50, l’indice montre une expansion de l’activité.
Les dépenses de construction ont de leur côté diminué de 0,4 % en mai par rapport à avril, un recul cependant moins important qu’anticipé. « Il semble que l’économie échappe à la récession », a estimé Peter Cardillo, d’Avalon Partners. « Mais un certain nombre d’inquiétudes continuent de compenser ces bonnes statistiques, qui semblent montrer une amélioration de la situation », a poursuivi l'analyste, citant les prix du pétrole ou encore le secteur financier.
Le Dow Jones a gagné 0,28 %, le Nasdaq 0,52 %. Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a progressé de 32,25 points à 11 382,26 points et l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 11,99 points à 2 304,97 points, selon les chiffres définitifs de clôture. L’indice élargi Standard & Poor’s 500 a gagné 4,92 points à 1 284,92 points (+ 0,38 %).
La Bourse de Tokyo a perdu plus de 1 % mercredi. L’indice Nikkei a terminé en baisse de 1,31 % à 13.286,37 points et le Topix, plus large, en recul de 1,43 % à 1 301,15 points. Avec sa dixième séance consécutive de repli, la place financière japonaise subit sa plus longue série baissière depuis 1965 et le Topix est repassé brièvement sous la barre des 1 300 points pour la première fois depuis fin avril.
Après une forte volatilité du couple euro-dollar hier, le billet vert était en baisse face à l’euro dans les échanges asiatiques de ce matin, à la veille de la décision de la BCE sur ses taux et de la publication des statistiques sur le chômage aux Etats-Unis. Vers 06h00 GMT (08h00 à Paris), un euro valait 1,5808 dollar contre 1,5796 hier soir vers 21h00 GMT.
Les cambistes ont intégré depuis plusieurs jours le fait que le conseil des gouverneurs de la BCE allait rehausser son principal taux directeur d’un quart de point de pourcentage, à 4,25 %, rendant ainsi l’euro encore un peu plus attractif face au billet vert une semaine après la décision de la Réserve fédérale américaine de maintenir son taux de base à 2 %.
L’inflation s’est établie à 4 % en juin dans la zone euro mais la croissance y montre des signes d’un fort ralentissement, et un loyer de l’argent trop élevé risquerait encore un peu plus de faire caler le moteur de l’économie européenne, estiment de nombreux analystes en Asie. D’où le sentiment chez les cambistes que la hausse de 25 points de base de ses taux par la BCE ne sera pas répétée à court terme. Un sentiment renforcé par le fait que les appels se multiplient pour demander à la BCE de réfléchir aux conséquences d’une trop rapide hausse des taux, avec notamment la ministre française de l’Economie, Christine Lagarde, et le ministre allemand des Finances, Peer Steinbrück.
C’est en fait le chiffre du chômage aux Etats-Unis qui pourrait donner la tendance pour le dollar pour les semaines à venir, sur fond de craintes de licenciements en hausse dans les secteurs manufacturier, bancaire et immobilier, expliquent les analystes.
Les cours du brut poursuivaient leur hausse dans les échanges électroniques en Asie, dopés par des déclarations haussières du président de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), au-delà des 142 dollars.
A suivre aujourd’hui :
- aux Etats-Unis : les résultats de l’enquête ADP de l’emploi dans le secteur privé en juin, les commandes à l’industrie en mai et les stocks hebdomadaires de pétrole
- en zone euro : les prix à la production industrielle en mai
Les marchés américains seront fermés vendredi, jour de la fête nationale.
