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Bourse de Paris : Bicolore

Article du 04/07/2008

Mnemo : PXI


La Bourse de Paris a ouvert en hausse ce matin de 0,33 % à 4 358,25 points. Mais très vite, l’indice est repassé dans le rouge. Quelques minutes avant 10h, il abandonnait 0,4 % à 4 327 points environ.
Hier, la Bourse de Paris a terminé sur un rebond de 1,11 % à 4 343,99 points après les propos du président de la Banque Centrale Européenne Jean-Claude Trichet qui a rassuré les opérateurs en semblant écarter un nouveau resserrement monétaire dans l’immédiat. La hausse d’un quart de point du taux directeur de la BCE avait en revanche été largement anticipée par les marchés.
La semaine aura été mouvementée pour la Bourse de Paris, entamée par une hausse lundi suivie de deux séances de fortes baisses (- 2,11 % puis - 1,03 %).

La séance se déroulera sans rendez-vous majeurs et sans les marchés américains, fermés pour leur fête nationale.
New York a terminé hier à l’équilibre, suite à la publication d’indices économiques contrastés donnant une lecture équivoque de l’état de l’économie américaine. Le Dow Jones a gagné 0,65 % tandis que le Nasdaq a cédé 0,27 %.Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a progressé de 73,03 points à 11 288,54 points, alors que l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, a reculé de 6,08 points à 2 245,38 points, selon les chiffres définitifs de clôture. L’indice élargi Standard & Poor’s 500 a avancé de 1,38 point à 1 262,90 points (+ 0,11 %).
Pour cette dernière séance de la semaine donc, la première place financière du monde a connu une forte volatilité, alternant le rouge et le vert au gré de la publication des indices économiques.
D’un côté, la contraction de l’activité dans les services en juin a été plus nette que prévu mais les chiffres de l’emploi pour juin ont été conformes aux attentes. L’économie américaine a tout de même détruit 62 000 emplois au cours du mois. Le taux de chômage est resté inchangé à 5,5 % comme en mai, contre 5,4 % prévu.
Toutefois, la contraction plus nette que prévu de l'activité dans les services en juin, avec un indice ISM ressorti à 48,2 points, contre 51,0 points attendus, a freiné les achats.

La Bourse de Tokyo accuse sa douzième séance de baisse consécutive. L’indice Nikkei a fini en repli de 0,21 % à 13 237,89 points tandis que l’indice Topix, était stable (- 0,01 %) à 1 297,88 points. La série de baisses enregistrée par le Nikkei est la plus longue depuis plus d’un demi-siècle (1954).

Côté pétrole, les cours du brut s’affichaient ce matin en hausse dans les échanges électroniques en Asie, au-dessus de 145 dollars.
Le XIXe Congrès mondial du pétrole a pris fin hier sans espoir de voir baisser les prix, alors que les coûts de production explosent, que l’OPEP nie tout problème d’offre, et sur fond de tensions géopolitiques dans le Golfe.

En outre, le dollar, dont la perte de valeur alimente la flambée des prix des matières premières et par ricochet l’inflation, s’est raffermi malgré une hausse des taux d’intérêt européens, à 4,25 % hier. L’euro est redescendu à 1,56 dollar, après avoir valu plus de 1,59 dollar.
Lors de son discours, Jean-Claude Trichet a indiqué que le relèvement des taux va « contribuer à remplir l’objectif de la BCE » qui vise à une stabilisation des prix, ce qui sous entend que d’autres hausses de taux ne sont pas prévues pour le moment, ont indiqué des investisseurs.
« Procéder à plusieurs augmentations de taux serait difficile » dans la mesure où la BCE est préoccupée par le ralentissement de la croissance économique et l’inflation, explique Kenichi Yumoto, vice président des ventes à la Société Générale. La perspective d’une série de hausses de taux d’intérêt aurait rendu l’euro encore plus attractif pour les investisseurs et accru sa valeur par rapport au dollar. Mais, dans le même temps, il n’y a « aucune place pour une augmentation de taux d’intérêt aux Etats-Unis non plus ». La Réserve fédérale américaine a laissé son taux directeur inchangé à 2 %, soucieuse de sauver la plus grande économie du monde d’une récession et d’un resserrement du crédit.

La seule statistique attendue est le chiffre des commandes industrielles de mai en Allemagne.

Francebourse.com, avec AFP

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