La Bourse de Paris a ouvert en hausse ce matin, dernier jour d’une semaine raccourcie pour cause de 1er mai. L’indice CAC 40 gagne 1,22 % à 5 057,52 points.
La Bourse tricolore a terminé en hausse mercredi, sur un gain de 0,39 % à 4 996,54 points, dans un marché calme.
Les indices européens devraient bénéficier de la forte progression de Wall Street hier et de la poursuite de la baisse de l’euro par rapport au dollar.
La Bourse de New York a terminé en nette hausse hier, au lendemain de la baisse de 25 points de base à 2 % du principal taux directeur de la Fed. Les indices ont été soutenus par les valeurs financières et technologiques. Le Dow Jones prenant 1,48 % à 13 010 points tandis que le Nasdaq bondissait de 2,81 % à 2 480,71 points.
La Bourse de Tokyo a fini en nette progression vendredi, à un plus haut de près de quatre mois. L’indice Nikkei 225 a pris 2,05 % à 14 049,26 tandis que l’indice élargi Topix a gagné 2,32 % à 1 377,39.
A suivre aujourd’hui vendredi 2 mai :
- aux Etats-Unis le taux de chômage et le nombre des demandeurs d’emploi en avril ainsi que les commandes à l’industrie en mars. Après l’annonce, mercredi, de la décision de la Réserve fédérale américaine d’abaisser son taux directeur d’un quart de point, le portant à 2 %, ainsi que la publication de la première estimation du PIB américain, légèrement supérieure aux attentes à 0,6 % en rythme annuel, le marché attend avec impatience les chiffres de l’emploi américain.
- en France les prix à la production industrielle en mars.
Cette donnée a d’ailleurs été publiée tôt ce matin et fait apparaître une augmentation de 0,5 % des prix à la production dans l’industrie tricolore en mars, après + 0,4 % en février. Ils enregistrent une hausse de 5,2 % sur un an, a indiqué l’INSEE.
Hors énergie et industrie agro-alimentaire, les prix ont progressé de 0,2 % en mars (après + 0,3 % en février). Sur un an, la hausse s’établit à 1,8 %.
Dans le détail, les prix des industries agroalimentaires ont progressé de 0,4 % en mars, soutenus notamment par les viandes (+ 1,3 % en mars et + 6,4 % sur un an). En revanche les produits laitiers et glaces sont en légère baisse sur un mois (- 0,3 %) mais toujours en hausse sur les douze derniers mois (+ 12,1 %). De même le prix des céréales recule légèrement en mars (- 0,2 %) mais demeure en très forte hausse sur un an (+ 25,1 %).
Les prix dans le secteur des produits énergétiques sont en hausse de 1,6 % en mars (+ 12,9 % sur un an).
Les prix des biens intermédiaires augmentent de 0,4 % en mars et de 3,1 % sur les douze derniers mois.
Dans le secteur des biens d’équipements, les prix reculent de 0,1 % sur le mois et progressent de 1,2 % sur un an. Pour les biens de consommation, ils sont stables en mars et en hausse de 0,4 % sur un an.
Dans l’industrie automobile, les prix ont peu augmenté en mars (+ 0,1 %) et progressent de 0,6 % sur un an.
Parmi les autres informations macro-économiques, il faut prendre connaissance des dernières analyses du FMI. Le Fonds Monétaire International s’attend en effet à des trimestres « assez difficiles » pour l’économie américaine et les économies européennes, a réaffirmé hier soir Dominique Strauss-Kahn. « On n’est pas sûr que tout soit derrière nous, on n’est pas sûr du contraire non plus. On craint qu’il y ait encore des pertes qui soient masquées et qui ne soient pas apparues », a précisé le directeur du Fonds concernant la crise financière actuelle.
Le cours du baril de brut léger américain est repassé sous les 112 dollars, la fermeté persistante du dollar venant s’ajouter à une diminution des perspectives de tensions, notamment au Nigeria, entre l’offre et la demande.
L’euro cote 1,5451 face au billet vert. La monnaie unique européenne perd un peu de terrain face au dollar qui est soutenu par des spéculations de pause monétaire aux Etats-Unis après la baisse du taux directeur de la Fed et par la publication d’indicateurs tendant à rassurer quant à la santé de l’économie américaine.
Les dépenses de consommation des ménages ont ainsi progressé en mars aux Etats-Unis, alors que les dépenses de construction ont diminué moins que prévu.
L’activité industrielle est restée inchangée en avril, tandis que les demandes hebdomadaires d’allocation chômage aux Etats-Unis ont bondi de 35 000 la semaine dernière.
