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Tibet : Plus de 600 personnes se sont rendues, selon Pékin

Article du 26/03/2008
Plus de 600 personnes se sont livrées à la police après les émeutes sanglantes de Lhassa et les troubles dans les régions avoisinantes du Tibet, ont indiqué mercredi les médias officiels chinois.
Selon le Quotidien du Tibet, « 280 criminels suspects se sont déjà rendus à la police » après les émeutes de Lhassa du 14 mars, qui ont fait officiellement 19 morts (18 civils et un policier) et 623 blessés.
A Ngawa, dans un district tibétain de la province du Sichuan (sud-ouest), où avaient eu lieu des émeutes le 16 mars, 381 personnes se sont présentées aux autorités, a indiqué mercredi le China Daily.
« La plupart d'entre eux sont des citoyens ordinaires et des moines qui ont été trompés ou forcés », a déclaré Shu Tao, chef local du Parti communiste.
Par ailleurs, selon Pékin, un policier a été tué lundi lors de troubles dans le district tibétain de Garze, au Sichuan.
Mercredi, un groupe de journalistes étrangers est parti pour Lhassa dans le cadre d'un voyage de presse de trois jours organisé et encadré par le ministère chinois des Affaires étrangères.
Mardi, un porte-parole du ministère Qin Gang avait indiqué que les journalistes « effectueront des visites dans les lieux touchés par les émeutes et pourront aussi interviewer les blessés ».
« Nous pensons que cela leur permettra de connaître la vérité sur les émeutes de Lhassa », avait-il ajouté.
Lundi, trois militants de l'association Reporters sans frontières (RSF), dénonçant les atteintes aux droits de l'homme en Chine, ont perturbé lundi à Olympie (sud de la Grèce), le discours du président du comité d'organisation des JO de Pékin, Liu Qi.
Mardi, Pékin avait continué d'accuser la « clique du dalaï lama » de piloter en sous-main les émeutes. Pour la Chine, les Etats appelant au dialogue avec le chef spirituel tibétain ne sont pas représentatifs de l'opinion internationale car « environ 110 pays ont exprimé leur soutien à la Chine » après les incidents en Grèce, selon Qin Gang.
Le dalaï lama a de nouveau menacé mardi, à New Delhi, de quitter ses fonctions de chef spirituel du bouddhisme tibétain si de nouvelles manifestations antichinoises « violentes » se produisaient en Chine ou à l'étranger.
Le dernier bilan officiel de Pékin des émeutes a fait était de 19 morts, 18 civils « innocents » et un policier.
De son côté, le Premier ministre du gouvernement tibétain en exil, Samdhong Rinpoche, affirme qu'environ 140 personnes ont été tuées pendant la répression par la Chine de manifestations au Tibet. « C'est le bilan arrêté lundi soir et qui inclut l'ensemble du Tibet », a-t-il dit à l'AFP à Dharamsala (Inde).
Par ailleurs, 29 mandats d'arrêt ont été émis à l'encontre des auteurs de violences à Lhassa, la capitale du Tibet, a annoncé mardi l'agence officielle Chine nouvelle. « Les 29 personnes sont accusées d'avoir mis en danger la sécurité nationale et d'avoir perpétré des actes criminels graves au cours des émeutes du 14 mars », précise l'agence.

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