Dans un entretien au journal Aujourd’hui en France/Le Parisien, la secrétaire d’Etat chargé de la Politique de la Ville, Fadela Amara, affirme qu’il faut être « ferme face à la violence ». « Le respect de la police, c’est très important », ajoute-t-elle.
Selon la secrétaire d’Etat, « on est dans la violence urbaine, anarchique, portée par une minorité qui jette l’opprobre sur la majorité ». « Cette minorité », estime Fadela Amara, « ce petit noyau dur, utilise le moindre prétexte pour casser, brûler, tout péter dans le quartier ».
La secrétaire d’Etat à la Ville rappelle que « face à cela, il fallait être très ferme, pour montrer que ce n’est pas acceptable, que la République existe partout, que l’Etat et les élus locaux sont présents ». « Ce n’est pas parce qu’on est pauvre, exclu, discriminé, que l’on peut saccager », souligne-t-elle, notant que « ceux qui disent cela sont irresponsables ».
Par ailleurs, Fadela Amara justifie son silence dans les médias depuis le drame de Villers-le-Bel, où deux adolescents ont trouvé la mort dimanche dans une collision entre leur ùin-moto et un véhicule de la police, par le fait qu'il fallait d’abord rétablir l’ordre public avant de parler de la politique de la ville.
Fadela Amara doit rendre son plan « Respect et égalité des chances » le 22 janvier au président Nicolas Sarkozy.
