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Lutte contre le réchauffement climatique : une facture équivelant à 1,6% du PIB mondial par an jusqu'en 2030

Article du 27/11/2007
Un appel à l'action : « En travaillant ensemble nous pouvons gagner la bataille contre le changement climatique », écrit Kevin Watkins, responsable de la rédaction du rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Sécheresse, tempêtes tropicales, augmentation du niveau des mers, les dangers de l’augmentation de la température de trois degrés celcius sont connus. « Les changements climatiques sont scientifiquement indéniables, souligne le document. Nous en savons déjà assez pour comprendre que les risques sont élevés et potentiellement catastrophiques ».
La lutte a un coût : 1,6% du PIB mondial par an jusqu'en 2030, estime le PNUD dans son rapport diffusé mardi 27 novembre. Un effort devant reposer essentiellement sur les pays développés.
Le rapport sur le Développement humain 2007-2008, présenté à Brasilia lors d'une cérémonie en présence du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, préconise que les pays développés réduisent leurs émissions à effet de serre d'au moins 80% d'ici à 2050 par rapport aux niveaux enregistrés en 1990. Une baisse de 30% devrait être atteinte dès 2020. Les pays en voie de développement devraient quant à eux réduire ces émissions de 20% d'ici à 2050.
« Notre objectif de stabilisation est exigeant mais raisonnable. D'ici à 2030, le coût annuel moyen serait de 1,6% du PIB mondial. C'est un investissement significatif. Mais il représente moins des deux tiers des dépenses militaires mondiales. Le prix de l'inaction serait bien plus élevé », a estimé le PNUD dans son étude.
Le coût de la lutte contre le changement climatique ne sera pas le même pour tous. « Ceux qui ont le plus généreusement contribué au problème, les pays riches, ne sont pas ceux qui souffriront le plus à court terme. Ce sont les pays les plus pauvres, qui n'ont pas contribué et ne contribuent toujours pas de manière significative aux émissions de gaz à effet de serre, qui sont les plus vulnérables », rappelle le PNUD.
« Les défis politiques les plus difficiles sont dans le domaine de la distribution ». Mais, soulignent les auteurs du rapport, « nous ne devons pas permettre aux désaccords sur la répartition de bloquer le progrès ».
« En termes de PIB mondial, ces effets à court terme ne seront pas significatifs. Mais pour certains des peuples les plus défavorisés du monde, les conséquences risquent d'être apocalyptiques », estime le PNUD.
Parmi les conséquences les plus importantes pour les pays pauvres, le PNUD cite la détérioration de la productivité agricole, la diminution de l'accès à la santé et à l'éducation, et moins de possibilités d'accès aux marchés.

Francebourse.com, avec AFP
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