La Bourse de Paris a ouvert en progression ce matin : l’indice CAC 40 gagne 0,34 % à 4 415,79 points.
Hier, l’indice parisien a terminé en nette hausse, sur un gain de 1,85 % à 4 400,55 points. Il a profité d’une nouvelle action concertée des banquiers centraux, du raffermissement du dollar et des bonnes publications d’ArcelorMittal et LVMH.
La séance sera marquée par de nombreux résultats et plusieurs grands indicateurs macroéconomiques.
Hier, la Bourse de New York a poursuivi son rebond, grâce à une embellie surprise sur le marché de l’emploi américain qui a permis aux investisseurs d’ignorer un net rebond des prix du pétrole. Le Dow Jones a gagné 1,63 % et le Nasdaq 0,44 %. Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a engrangé 186,13 points, à 11 583,69 points et l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, 10,10 points à 2 329,72 points, selon les chiffres définitifs de clôture. L’indice élargi Standard & Poor’s 500 a pour sa part avancé de 21,06 points, à 1 284,26 points (+ 1,67 %).
Statistique importante hier pour les Etats-Unis : deux jours avant la publication des chiffres officiels du chômage, le cabinet ADP a estimé que le secteur privé américain avait créé 9 000 emplois en juillet, après en avoir détruit 77 000 en juin. Les analystes tablaient sur 60 000 suppressions d’emplois. « Personne ne pense que la tendance s’est retournée sur le marché de l’emploi, mais cette modeste hausse constatée par ADP chez ses clients donne l’espoir que le pire est peut-être passé », a estimé l’économiste Joel Naroff. « Ce rapport laisse espérer que les chiffres gouvernementaux montreront également une reprise de l’emploi », a commenté Peter Cardillo, d’Avalon Partners.
Le Fonds Monétaire International a estimé que les Etats-Unis connaîtront une croissance en sous-régime cette année, de 1,3 %, suivie d’une modeste hausse de 0,8 % seulement en 2009, compte tenu des « freins supplémentaires que représentent les prix du pétrole ».
Par ailleurs, le président Bush a signé le plan de sauvetage de l’immobilier. Ce plan vole au secours des emprunteurs immobiliers en détresse et des organismes de refinancement hypothécaire Freddie Mac et Fannie Mae.
Le reste du secteur financier a enregistré de solides gains, y compris Merrill Lynch qui a levé 8,5 milliards de dollars sur le marché pour purger ses comptes des produits financiers vénéneux du « subprime ». « Certains investisseurs pensent que les pires nouvelles concernant les dépréciations liées à la crise du crédit ont été rendues publiques », a relevé Frederic Dickson, de DA Davidson.
Autre nouvelle de nature à soutenir le secteur, la banque centrale américaine a annoncé une nouvelle action concertée avec la Banque Centrale Européenne et la Banque nationale suisse pour étendre les facilités de crédit consenties aux banques.
La Bourse de Tokyo a fini jeudi sur une note stable (+ 0,07 %). L’indice Nikkei a gagné 9,02 points à 13 376,81 points. L’indice Topix, plus large, a grappillé 0,63 point (+ 0,05 %) à 1 303,62 points.
Les cours du brut ne parvenaient pas à redescendre ce matin dans les échanges électroniques en Asie, après le rebond de 5 dollars enregistré hier à la suite d’une baisse inattendue des stocks d’essence aux Etats-Unis.
Sur le front macroéconomique, les investisseurs attendent en zone euro l’indice d’activité PMI du secteur manufacturier, avant la première estimation de l’inflation de juillet et les chiffres du chômage de juin.
Aux Etats-Unis, seront diffusées la première évaluation de la croissance du deuxième trimestre sera diffusée ainsi que les demandes hebdomadaires d’allocations chômage, avant l’indice d’activité industrielle de la région de Chicago.
