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Bourse de Paris : A nouveau en baisse ce soir

Article du 07/02/2008

Mnemo : PXI


La Bourse de Paris a accentué ses pertes cet après-midi, après les décisions de politique monétaire de la Banque d’Angleterre et de la Banque centrale européenne, pourtant largement anticipées par les marchés.
Ce soir, l’indice parisien termine en nette baisse : - 1,92 % à 4 723,80 points, dans un marché pessimiste sur les perspectives de croissance et mécontent du statu quo monétaire décidé par la BCE. Le volume d’échanges a été de 7,296 milliards d’euros.

Londres a abandonné 2,58 %, Francfort 1,66 % et l’Eurostoxx 50 1,53 %.

La Bourse de New York a ouvert en baisse, déçue par les prévisions de l’équipementier de télécoms Cisco, les ventes mitigées du géant de la distribution Wal-Mart et des chiffres plus élevés que prévu des demandes d’allocation chômage.
La veille, c’est la possibilité d’un statu quo monétaire au lieu d’une baisse des taux d’intérêt qui avait pesé sur Wall Street : le Dow Jones avait perdu 0,53 %, le Nasdaq 1,33 % et le SP 500 0,76 %.
Vers 17h30, le Dow Jones cédait 0,12 % à 12 185,71 points et le Nasdaq reculait de 0,43 % à 2 268,92 points.

La Banque d’Angleterre (BoE) a donc baissé son principal taux directeur d’un quart de point de pourcentage, à 5,25 %, conformément aux attentes des analystes. « Les perspectives de croissance mondiale se sont détériorées et les perturbations sur les marchés financiers ont continué. Au Royaume-Uni, les conditions de crédit pour le marché immobilier et les affaires sont devenues plus difficiles », a justifié la BoE dans un communiqué.
La BCE a elle annoncé qu’elle maintenait son principal taux directeur inchangé à 4 %. Son président, Jean-Claude Trichet, s’est dit un peu plus inquiet pour les perspectives de croissance en zone euro, jugeant les incertitudes « inhabituellement élevées ». Le Français a certes redit que les « fondamentaux » économiques étaient « sains » dans la zone euro, mais il a insisté plus que d’habitude sur les risques que fait peser la crise financière sur la conjoncture européenne.

Du côté des statistiques, on notera que les commandes à l’industrie allemande ont baissé de 1,7 % en décembre en données ajustées des variations saisonnières, selon le ministère de l’Economie et du Travail. Cette baisse fait suite à une progression de 3 % en novembre.
Aux Etats-Unis, les inscriptions au chômage pour la semaine se terminant le 2 février se sont révélées supérieures aux attentes, avec + 356 000 nouvelles demandes d’allocation, contre un consensus de 340.000. Le nombre de personnes percevant régulièrement des allocations de chômage est au plus haut depuis la semaine du 15 octobre 2005.
L’indice concernant les promesses de ventes dans l’immobilier aux Etats-Unis est ressorti en recul de 1,5 % en décembre par rapport à novembre, au-delà du consensus

Après deux séances de baisse, les prix du pétrole semblent se stabiliser après deux séances de baisse. Vers 16h30 GMT, le contrat mars sur le brut US gagnait 0,14 % à 87,25 dollars. Le brut US est descendu à 86,81 dollars en début de journée.


Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP
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