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Pétrole : En repli

Article du 07/02/2008

Après avoir plongé sous la barre des 87 dollars à New York hier, le prix du baril était en légère baisse ce matin, dans la foulée de l’annonce d’une hausse bien plus importante que prévu des réserves de brut américaines.
Vers 11h00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars s’échangeait à Londres à 87,77 dollars, en baisse de 1 cent. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en mars s’échangeait à 87,14 dollars, stable.
Premier argument baissier : l’annonce par le département américain à l’Energie (DoE) d’une importante reconstitution des réserves pétrolières. Les stocks de brut ont progressé de 7 millions de barils durant la semaine achevée le 1er février. Ils restent cependant inférieurs de 7,3 % par rapport à l’an dernier à la même époque, indique le DoE.
Les réserves d’essence ont également augmenté, de 3,6 millions de barils. Les réserves de produits distillés, qui comprennent notamment le fioul de chauffage, très demandé en période hivernale, ont légèrement progressé (de 100 000 barils), alors que les analystes prévoyaient un recul de 2,45 millions de barils.
Autre argument baissier : le pronostic d’une diminution de la demande. Les Etats-Unis consommeraient entre 400 000 et 500 000 barils de pétrole par jour en moins en cas d’entrée en récession de leur économie, d’après l’agence gouvernementale d’information sur l’Energie (EIA). Outre les Etats-Unis, la demande en hydrocarbures devrait aussi diminuer à « l’étranger », poursuit l’EIA, sans indiquer dans quelles zones géographiques.
Au chapitre des arguments haussiers, le Kazakhstan va rompre des contrats d’exploitation de matières premières dont les investisseurs n’ont pas respecté les conditions, a annoncé son Premier ministre. Le Kazakhstan est le numéro huit mondial en terme de réserves pétrolières et son sous-sol regorge aussi de métaux. Cette menace sur la production pourrait profiter aux cours de l’or noir.
Enfin, le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell s’est déclaré en situation de « force majeure » au Nigeria après un sabotage sur un terminal dans la région pétrolifère du sud du pays et ne pourra pas honorer ses contrats d’exportation pendant deux mois, a annoncé le groupe dans un communiqué.

Francebourse.com, avec AFP
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