selon les termes de l’ONU, « un nouveau pacte » sur le développement d’un pays toujours ravagé par la violence et la corruption, sept ans après la chute du régime des talibans.
La réunion vise à engager une réflexion politique sur l’efficacité de l’aide internationale et les efforts à demander au gouvernement afghan, notamment en matière de lutte contre la corruption et de progrès démocratiques, selon les organisateurs. « La conférence de Paris va au-delà des promesses de dons des bailleurs. Nous chercherons à forger un nouveau pacte entre le gouvernement afghan et la communauté internationale », a souligné le représentant spécial de l’ONU à Kaboul, Kai Eide.
Les Etats-Unis ont toutefois évoqué des promesses à hauteur de 15 milliards de dollars. Nicolas Sarkozy, qui a ouvert la conférence, a promis le doublement de l’aide française à la reconstruction. L’Elysée a précisé ensuite que cela représentait un engagement de « 107 millions d’euros sur la période 2008-2010 ».
Au cours de la réunion, président afghan Hamid Karzaï présentera un ambitieux plan de développement de 50,1 milliards de dollars sur cinq ans, axé prioritairement sur le développement des infrastructures, la sécurité, l’éducation et l’agriculture.