La Bourse de Paris a ouvert en léger repli ce matin, l’indice CAC 40 cédant 0,14 % à 5 062,70 points.
L’indice parisien avait terminé en forte hausse vendredi, le CAC grimpant de 1,46 % à 5 069,71 points.
Les marchés actions européens ont également fini la semaine en forte hausse grâce à des chiffres de l’emploi rassurants aux Etats-Unis. Le FTSE Eurofirst 80 a clôturé sur un gain de 1,35 % à 4 984,28 points.
Wall Street a en revanche fini en ordre dispersé vendredi, les valeurs technologiques étant handicapées par la perte surprise publiée par le groupe informatique Sun Microsystems. L’indice Dow Jones a clôturé en hausse de 0,37 % à 13 058,20 points et gagné 1,29 % sur la semaine. Le Nasdaq Composite a cédé 0,15 % à 1 413,90 mais a affiché une progression hebdomadaire de 2,23 %.
Aujourd’hui, les investisseurs attendent l’indice des directeurs des achats dans le secteur des services pour le mois d’avril aux Etats-Unis.
Sur le marché pétrolier, le cours du baril de brut léger américain cote près de 116 dollars.
L’euro se reprenait face au dollar ce matin dans les échanges asiatiques, après avoir cédé du terrain en fin de semaine dernière à la suite des chiffres de l’emploi américain meilleurs que prévu. Vers 06h00 GMT, un euro valait 1,5466 dollar, contre 1,5422 dollar jeudi vers 21h00 GMT. Mais les volumes d’échanges étaient peu élevés en raison de la fermeture des marchés à Tokyo pour cause de jours fériés aujourd’hui et demain au Japon.
Après avoir atteint un plus bas historique le 22 avril face à la monnaie européenne, à 1,6019 dollar pour un euro, le billet vert s’est depuis repris, les acteurs du marché estimant que le pire était passé pour l’économie américaine. Selon certains analystes, la tendance à la baisse du dollar est probablement temporaire car les inquiétudes au sujet de la crise des « subprime » aux Etats-Unis s’apaisent après une série de « baisses agressives » des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine, afin de soutenir la première économie mondiale.
Le directeur général du Fonds Monétaire International, Dominique Strauss-Kahn, a toutefois indiqué craindre que les récentes bonnes surprises sur l’économie américaine « ne soient qu’un feu de paille » et que « la tendance à moyen terme reste celle (que le FMI a) prévue ».
L’organisation internationale estime que la première économie mondiale devrait connaître une « légère récession cette année, avec une croissance ne dépassant pas 0,5 % ».
De son côté, la banque centrale européenne se réunira jeudi à Athènes. Nombre d’analystes s’attendent à un statu quo de la BCE, en raison des pressions inflationnistes dans les 15 pays de la zone euro.
