Ni changement de ton ni changement de taux. La BCE, obnubilé par sa lutte contre l’inflation, n’a pas changé son taux directeur.
Jean-Claude Trichet, le patron de l’institution, a souligné que les risques inflationnistes augmentaient sur le moyen terme, citant notamment la hausse des prix du pétrole et des denrées alimentaires. Dans ce contexte, le maintien de la stabilité des prix reste « la plus grande priorité » pour la BCE, conformément à son mandat, inscrit dans le Traité de Maastricht, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
Les gardiens de l’euro restent tiraillés entre une inflation élevée, à 3,2 % en zone euro au mois de février, et une économie en perte de vitesse à cause de la crise financière, qui les contraignent pour le moment à l’immobilisme.
Le principal taux de la banque centrale reste donc à 4 %. Ce taux détermine le niveau du crédit dans la zone euro, une décision unanimement attendue. Il est à ce niveau depuis juin.