France Bourse
Abonnez-vous

Colombie : Les Farc libèrent trois otages

Article du 20/12/2007
La libération des trois otages dont la guérilla colombienne des Farc a annoncé l'élargissement « est en cours », a affirmé mercredi l'ex-mari d'Ingrid Betancourt Fabrice Delloye, citant des informations d'un émissaire, espérant les voir arriver très vite au Venezuela.
« C'est vrai (...) qu'ils ont quitté le périmètre de sécurité des Farc et donc ils sont en mouvement, il faut les attendre », a-t-il ajouté sur la station de la radio privée Europe 1. « Les informations que nous avons reçues ce sont celles que j'ai eues personnellement avec un émissaire qui connaît les Farc et qui les a rencontrées récemment », a indiqué Fabrice Delloye.
Cet émissaire a confirmé « que la libération était en cours », a-t-il ajouté dans le cadre de la journée spéciale Ingrid Betancourt d'Europe 1, de Radio France Internationale et de la chaîne internationale de langue française TV5 Monde. Fabrice Delloye a dit espérer que Clara Rojas allait « vite apparaître, normalement au Venezuela en compagnie de son enfant et en compagnie de la sénatrice Consuelo Gonzalez ».
Les Farc se sont engagées, dans un message rendu public mardi soir, à libérer trois otages, dont l'ancienne collaboratrice d'Ingrid Betancourt, Clara Rojas, enlevée avec elle le 23 février 2002, et son fils né en captivité. « Je n'ai pas d'informations supplémentaires » concernant la libération de ces otages, a dit de son côté le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner. « Il faut être prudent, mais nous avons vraiment l'impression que quelque chose s'est débloqué », a-t-il ajouté.
« La manière dont les Farc ont félicité le président vénézuélien Hugo Chavez de son initiative font que les contacts entre le président Chavez et les Farc doivent se faire en ce moment pour que les Vénézuéliens sachent dans quelle zone » pourrait se faire la libération, a-t-il ajouté.
Le président Chavez a mené une médiation pour obtenir la libération des otages brutalement interrompue par le président Alvaro Uribe fin novembre. Des responsables français et la famille Betancourt ont à nouveau insisté mercredi sur le rôle incontournable d’Hugo Chavez dans ce dossier.
De son côté, le haut commissaire colombien pour la paix, Luis Carlos Restrepo, a une nouvelle fois rejeté la demande des Farc d'une zone démilitarisée pour échanger 45 otages dits « politiques », dont Ingrid Betancourt, contre 500 guérilleros. « Nous allons continuer à insister de manière raisonnable pour créer une ‘zone de rencontre’ car nous ne pouvons accepter une démilitarisation qui laisserait aux mains de Farc des citoyens qui vivraient sur le territoire concerné », a affirmé Luis Carlos Restrepo, selon une traduction d'Europe 1.
Mélanie Delloye, fille d'Ingrid Betancourt et de Fabrice Delloye, s'est alors directement adressée à Luis Carlos Restrepo, affirmant que « le monde entier a les yeux sur le président colombien » Alvaro Uribe. Elle a demandé à Alvaro Uribe d'agir pour les otages « qui sont en train de pourrir dans la jungle ». « J'espère que le président colombien va comprendre qu'après le geste des Farc, c'est à son tour de tout gagner à faire un geste », a-t-elle dit.

Sur le même sujet
Nos portefeuilles
Performances actualisées le 01/12/2022
Croissance : 754%
Depuis sa création en 2001
Rendement : 247%
Depuis sa création en 2012
Déposées à la Bibliothèque Nationale de France
Actuellement
Suivi de recommandation
Recommandation
Suivi de recommandation
Analyses technique
Analyses fondamentales