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Colombie : Les Farc exigent toujours une zone démilitarisée pour libérer les otages

Article du 07/12/2007
Dans la nuit de mercredi à jeudi, Nicolas Sarkozy a lancé un message au chef des Farc, Manuel Marulanda. Le président français a appelé à la libération d’Ingrid Betancourt formulant le rêve de la voir au milieu des siens pour Noël.
Mais les guérilléros colombiens ne cèdent pas. Selon une agence proche des Farc, ils auraient indiqué que les otages ne seront libérés qu’à condition de créer une zone démilitarisée, ce que Bogota refuse.
L'agence Anncol, qui diffuse souvent des communiqués et des interviews de responsables des Farc, a salué les « bonnes intentions du gouvernement français, louables et saines » et montré du doigt le président colombien Alvaro Uribe comme le principal obstacle à une solution.
Le texte, sur le site de l'agence (http://www./anncol.nu/), insiste à nouveau sur la condition de la guérilla marxiste d'établir une zone démilitarisée pour procéder à un échange d'au moins 45 otages contre 500 rebelles détenus par les autorités colombiennes. « Pour cela, il est nécessaire d'avoir un espace approprié, selon les Farc, l'évacuation (autrement dit la démilitarisation) de (villages) de Florida et Pradera pendant 45 jours », indique l'agence Anncol.
Mais Alvaro Uribe « n'est pas intéressé par ce simple acte humanitaire », note l’Agence. « Sa vision est axée sur la libération des otages par la force », ajoute Anncol qui estime enfin que « la médiation internationale ne doit pas favoriser l'un ou l'autre camp en présence, car cela aboutirait à perdre la crédibilité et la confiance auprès d'une des parties ».
A Bogota, le gouvernement n'a pas encore commenté les messages de Nicolas Sarkozy, dont l'efficacité a cependant été mise en doute par des dirigeants de l'opposition de gauche. Ancienne médiatrice dans ce dossier, la sénatrice Piedad Cordoba a jugé que seul Hugo Chavez pouvait obtenir un résultat.
Le président français Nicolas Sarkozy a demandé l'aide de son homologue argentin Nestor Kirchner pour obtenir la libération de l'otage franco-colombienne.
Dans une lettre rédigée en espagnol, il écrit : « Pour atteindre mon objectif, j'ai l'appui de tous les Français. J'ai également besoin de votre soutien. Je vous en serais, tout comme l'ensemble de mes compatriotes, très reconnaissant ».
La publication de cette lettre intervient à quelques jours de la cérémonie d'investiture de la présidente argentine élue, Cristina Kirchner, épouse du président actuel, qui prend lundi ses fonctions. Le Premier ministre français François Fillon assistera à cette cérémonie et s'entretiendra à cette occasion avec plusieurs présidents sud-américains dont le Colombien Alvaro Uribe, le Brésilien Ignacio Lula Da Silva, la Chilienne Michelle Bachelet et Cristina Kirchner.

Francebourse.com, avec AFP
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