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Bourse de Paris : De nouvelles inquiétudes sur les « subprimes » ont pesé sur les marchés hier

Article du 25/10/2007

Mnemo : PXI


Ouverture en hausse ce jeudi matin : le CAC 40 gagne 0,84 % à 5 722,09 points.
Hier, la Bourse de Paris a terminé en baisse, le CAC 40 cédant 0,53 %, alors que les bonnes performances des valeurs technologiques et de Saint-Gobain n’ont pas contrebalancé les mauvaises nouvelles venues du secteur bancaire et immobilier aux Etats-Unis. L’indice parisien a perdu 30,38 points à 5.674,67 points, dans un volume d’échanges de 5,67 milliards d’euros. La forte baisse de l’indice s'est dessinée en fin de séance.

Hier également, Londres a reculé de 0,49 %, Francfort de 0,18 % et l’Eurostoxx 50 de 0,53 %.

A Wall Street, la Bourse est parvenue à limiter ses pertes, l’espoir d'une baisse des taux d’intérêt ayant permis de contrebalancer les mauvaises nouvelles de l’immobilier et les résultats de Merrill Lynch. Le Dow Jones est resté quasi-stable à 13 675,25 points et le Nasdaq a cédé 0,88 % à 2 774,76 points, selon les chiffres définitifs de clôture.
L’indice élargi Standard and Poor's 500 a baissé de 0,24 % à 1 515,88 points.
Wall Street a mis un terme à son rebond de deux jours, avec la réapparition au premier plan des inquiétudes sur les conséquences financières et économiques de la récente crise des prêts immobiliers à risque (« subprime »).
Merrill Lynch est tombé dans le rouge pour la première fois en six ans. Au troisième trimestre, la banque d’affaires a déprécié 7,9 milliards de dollars de créances, bien supérieures aux 5,5 milliards de dollars qu’elle avait fait craindre début octobre. Le repli de Merrill Lynch a entraîné dans son sillage certaines valeurs financières : Lehman Brothers a ainsi perdu 1,46 % à 57,42 dollars et Citigroup 1,46 % à 41,82 dollars.

Concernant les cours du pétrole, ils repartaient à la hausse jeudi dans les échanges électroniques en Asie, la diminution inattendue des stocks pétroliers aux Etats-Unis ayant relancé les craintes du marché sur la précarité de l’approvisionnement à l’approche de l’hiver, selon les courtiers.
A 10H45 locales (02H45 GMT), le baril de « light sweet crude » pour livraison en novembre bondissait de 85 cents à 87,95 dollars le baril. Les prix du Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre gagnaient 73 cents à 85,10 dollars le baril.
Selon le DoE, les stocks de brut américains ont reculé de 5,3 millions de barils (Mb), ceux d’essence de 2 Mb, et ceux de produits distillés, qui comprennent le fioul de chauffage, très suivi avant l’hiver, de 1,8 Mb. Ces chiffres ont relancé de plus bel les inquiétudes sur l’insuffisance de l’offre. Aux Etats-Unis, les réserves de produits distillés, dont la consommation va atteindre un pic avec l’hiver, sont inférieures de 7,6 % à leur niveau de l’an dernier.
Les tensions entre la Turquie et l’Irak ont également contribué à la nervosité du marché. L’aviation turque a pilonné hier des positions des rebelles kurdes près de la frontière irakienne, alors que la menace d’une incursion militaire contre les bases rebelles kurdes dans le nord de l’Irak reste entière.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP
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