Le tourisme équestre est né dans les années 1970. Et depuis, sa cote d’amour n’a cessé de grimper. « Le phénomène a éclaté dans les années 70 avec le développement de la civilisation des loisirs », analyse Xavier Guibert, directeur des relations nationales et internationales des Haras nationaux. « Il y a eu une évolution de l’équitation de sport et de compétition vers la découverte du bonheur de la balade dans la nature », note-t-il. Le cheval de promenade ou de randonnée « laisse la porte ouverte à tout ce que l’on veut », souligne-t-il. « Avec lui, qu’il soit monté ou attelé, seul ou en famille, l’épanouissement est fantastique si on aime la nature et les animaux. »
Et les Français partagent cet amour pour les chevaux. Une enquête effectuée à la fin de l’année dernière par la Fédération interprofessionnelle du cheval de sport, de loisir et de travail (Fival) et TNS Sofres a établi que la France comptait 2,2 millions de cavaliers de six ans et plus qui montent de manière occasionnelle (67 % d’entre eux), tandis que le quart est très assidu, avec la notion de plaisir omniprésente. Et 14 millions de Français rêvent de monter à cheval selon la même enquête.
Une aubaine pour les centres équestres qui développent de plus en plus, en dehors des formations et de la préparation aux concours, des offres de ballades pour amateurs. Même les professionnels du tourisme se sont mis en selle. Que diriez-vous de quelques jours de randonnée à cheval à la campagne ?
