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Education nationale : Jour de grève sur les bancs de l’école

Article du 15/05/2008
Lycéens, parents et fonctionnaires, en majorité des enseignants, ont mené une journée de grève et d’actions bien suivie contre les 22 900 suppressions de postes, dont 11 200 dans l’Education (8 830 dans le public) inscrites au budget 2008, alors que 35 000 sont déjà annoncées pour 2009.
La grève dans la Fonction publique était suivie à la mi-journée par 28,8 % des agents de l’Etat (hors agents de La Poste et France Télécom), a indiqué à l’AFP le ministère de la Fonction publique. En incluant les agents de La Poste et France Télécom, ce taux s’élève à 27,3 %, a précisé le ministère dans un communiqué diffusé peu après.
Au total, pour les trois fonctions publiques (Etat, territoriale et hospitalière), 15,7 % des agents étaient en grève à la mi-journée dont 3 % dans les collectivités territoriales et 5,8 % dans les hôpitaux, selon les estimations du ministère vers midi.
Plus précisément, le taux de grévistes à la mi-journée était de 34 % dans l’Education nationale, 8,3 % au ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, 17,6 % au ministère de l’Economie, 41,3 % au ministère du Budget, dont 44,2 % à la Direction générale des finances publiques et 30,6 % aux Douanes.
Dans le primaire, entre 46,16 % des professeurs des écoles selon le ministère de l’Education et 63 % selon le SNUipp-FSU (majoritaire) ont débrayé, à l’appel de leurs trois principaux syndicats (SNUipp-FSU, SE-Unsa, Sgen-CFDT) qui protestent plus spécifiquement contre le projet de nouveaux programmes.
Dans les collèges et lycées, entre 33,55 % des enseignants selon le ministère et 55 % selon le Snes-FSU (majoritaire) étaient en grève. Il s’agit de 39,07 % des enseignants au collège, 29,91 % en lycées généraux et technologiques, 24,6 % dans les lycées professionnels, ainsi que 12 % des personnels Atoss, a précisé le ministère.
Le syndicat Unsa-Education a parlé lui de 60 % de participation dans l’ensemble de l’Education.

Dans le contexte de cette journée de perturbations dans les écoles primaires, le ministre de l’Education nationale a mis en place pour la deuxième fois son dispositif de service minimum d’accueil (SMA), qui consiste à rémunérer des agents municipaux pour qu’ils gardent les enfants les jours de grève, grâce aux retenues sur salaires des grévistes.
2 837 des 22 000 communes accueillant au moins une école ont signé des conventions pour organiser ce dispositif qui se heurte à l’opposition des syndicats ainsi que de nombreux élus de gauche, mais pas seulement.

Francebourse.com, avec AFP
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