La Bourse de Paris a fini en légère hausse ce soir, l’indice CAC 40 gagnant 0,32 % à 4 976,21 points. A noter que le CAC a touché un plus haut en séance à 5 011,27 points.
Vendredi, la Bourse de Paris avait terminé en nette baisse, reculant de 1,88 % à 4 960,56 points. « C’est un marché de jour férié, sans volume, qui manque d’énergie pour franchir les caps psychologiques et commence à se faire peur avec les matières premières agricoles et le pétrole », a expliqué à l’AFP Frédéric Rozier, conseiller de gestion chez Meeschaert. Les volumes d’échanges ont porté sur 2 852 millions d’euros.
A New York, vers 17h45 heure de Paris, le Dow Jones gagnait 0,57 % à 12 818,10 points et le Nasdaq 0,99 % à 2 469,69 points.
Une annonce du côté de la BCE : José Manuel Gonzalez-Paramo, membre du directoire de la banque centrale, a estimé que l’inflation dans la zone euro devrait baisser lentement au cours du reste de l’année et atteindre l’objectif de la BCE, qui est de moins de 2 % rappelons-le, à moyen ou long terme.
La semaine dernière, la BCE a maintenu à l’unanimité son principal taux d’intérêt à 4 % malgré une légère baisse de l’inflation et des prévisions peu optimistes quant à la croissance.
En avril, l’inflation annuelle dans la zone euro a reculé à 3,3 % contre 3,6 % au mois de mars.
Une vision que le président de la Banque Centrale Européenne Jean-Claude Trichet a réaffirmée : il a estimé qu'un accent ferme mis sur la stabilité des prix était plus essentiel que jamais.
Le cours du baril de brut léger américain restent au-dessus des 125 dollars, après avoir atteint un nouveau sommet vendredi à New York à 126,27 dollars.
À 126 dollars le baril, les cours du pétrole ont fait un bond de près de 14 % depuis le 1er mai. Cette nouvelle flambée s’explique notamment par des achats spéculatifs et par des craintes de baisse des stocks mondiaux liés à des perturbations de production. Le marché pétrolier surveille de près la situation géopolitique au Proche-Orient, notamment au Liban et à la frontière turco-irakienne.
A suivre demain aux Etats-Unis, les prix des importations en avril, les ventes de détail le mois dernier et les stocks des entreprises pour mars.
