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Bourse de Paris : Ouverture en hausse

Article du 13/05/2008

Mnemo : PXI


La Bourse de Paris a ouvert en hausse ce matin sur un gain de 0,52 % à 5 001,98 points.
Hier, la journée a été clame sur la place parisienne en raison du lundi de Pentecôte. La Bourse de Paris a fini en légère hausse de 0,32 % mais restant sous les 5 000 points. L’un des intérêts de la séance de ce lundi de Pentecôte était de savoir si le CAC 40 réussirait à revenir au-dessus des 5 000 points, franchis en baisse vendredi. Mais il n’a passé qu’une partie de la matinée et un bref moment dans l’après-midi au-delà de cette barre. Il a manqué « une raison pour accélérer nettement au-dessus des 5 000 points », a expliqué Frédéric Rozier, de la société de gestion Meeschaert.
L’indice parisien a regagné 15,65 points à 4 976,21 points, dans un volume de transactions très faible qui témoignait de l’absence de nombreux opérateurs, à 2,9 milliards d’euros. Hier, les valeurs bancaires ont reculé avant la publication de leurs résultats trimestriels. Faisant l’objet d’une « grande vigilance », selon Frédéric Rozier, les principales banques françaises dévoilent leurs comptes du premier trimestre cette semaine, avec Société Générale aujourd’hui, BNP Paribas et Dexia demain, et Crédit Agricole jeudi, à l’heure où leur activité de détail « suscite l’inquiétude ».

Londres a gagné 0,26 %, Francfort 0,47 % et l’Eurostoxx 50 0,29 %.

Wall Street a fini en nette hausse, le net repli des prix du pétrole couplé à un léger rebond du dollar apaisant quelque peu les investisseurs sur l’inflation. Pour sa première séance de la semaine, Wall Street a reçu des signes de soulagement sur l’inflation, après un reflux du prix du pétrole, retombé aux alentours des 124 dollars, en dépit d’un nouveau record à 126,40 dollars en séance.
Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a progressé de 1,02 % à 12 876,31 points et l’'indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 1,76 % à 2 488,49 points, selon les chiffres définitifs de clôture. L’indice élargi Standard and Poor’s 500 a avancé de 1,10 % à 1 403,58 points.
« L’enthousiasme a été généré par le recul du pétrole et le rebond du dollar », a expliqué Peter Cardillo, analyste au cabinet Avalon Partners. Par ailleurs, « les investisseurs ont eu l’impression que la crise du crédit se résout petit à petit, après des annonces de projets d’acquisition dans le secteur technologique » notamment, selon Mace Blicksilver, analyste chez MarbleHead Asset Management. Le groupe informatique Hewlett-Packard a ainsi confirmé être en discussions avec la société de services informatiques EDS en vue d’un possible rapprochement, alors que la presse fait état d’un rachat pour 12 à 13 milliards de dollars. Autre projet d’acquisition, le rachat du groupe de radios et d’affichage Clear Channel serait « imminent », selon la presse, le groupe ayant indiqué être en discussions avec les fonds d’investissement candidats et les banques créancières.

Le dollar est resté calé à 1,55 dollar pour un euro hier. Son effritement avait poussé les investisseurs, désireux de se protéger contre l’inflation, à se ruer vers les matières premières, entraînant notamment une escalade des prix des denrées alimentaires.
Mais en reprenant un peu de terrain peu après et en limitant ainsi l’écart avec la monnaie européenne, le billet vert a « poussé les investisseurs à observer une pause après l’euphorie de vendredi », a relevé Mike Fitzpatrick, analyste à la maison de courtage MF Global.

Après un nouveau record en séance à 126,40 dollars, les cours du baril de pétrole ont clôturé en baisse hier à New York sur des prises de bénéfices intervenant après un raffermissement du dollar, monnaie dans laquelle est vendu le brut.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en juin a fini à 124,23 dollars, en retrait de 1,73 dollar par rapport à son niveau de clôture vendredi.
Depuis le 1er mai, le prix du baril de brut a gagné près de 15 dollars. En cinq séances la semaine dernière, il a franchi sans coup férir les barres symboliques des 120, 121 dollars... jusqu à 126 dollars sur un rythme de un record par jour en moyenne.
Des achats spéculatifs et des craintes de baisse des stocks mondiaux de gazole et fioul de chauffage, en raison des perturbations de production au Nigeria, ont nourri cette escalade.
Dans ce contexte, l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) « a commencé à tester le marché avec des ‘sources’ mentionnant la possibilité d’une réunion anticipée », a rapporté Olivier Jakob, stratège au cabinet Petromatrix.
Le marché surveille également les développements de la situation au Liban, dont les violences pourraient déstabiliser la région.

Les statistiques à suivre aujourd’hui :
- aux Etats-Unis : les prix à l’importation et les ventes de détail en avril ainsi que les stocks des entreprises en mars
- en France : la balance des paiements pour le mois de mars
- au Royaume Uni : l’indice des prix le mois dernier et le taux de chômage et le nombre des demandeurs d’emploi en avril
- en Espagne : l’indice des prix en avril

Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP
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