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Bourse de Paris : Début de semaine dans le rouge

Article du 21/04/2008

Mnemo : PXI


La Bourse de Paris a terminé en baisse pour cette première séance de la semaine, l’indice CAC 40 perdant 1,03 % à 4 910,35 points.
Vendredi, la Bourse de Paris avait terminé en hausse pour la quatrième séance consécutive, le CAC 40 progressant de 2,05 % à 4 961,69 points.

Vers 17h30, l’indice Dow Jones cédait 0,61 % à 12 770,63 points. Le Nasdaq Composite reculait de 0,24 % à 2 397,20 points. Après deux heures de cotation, les indices sont pénalisés par le recul des valeurs financières, victimes des résultats trimestriels décevants de la deuxième banque américaine.
Bank of America a en effet fait état d’une chute de son bénéfice au premier trimestre, sous le coup de dépréciations d’actifs et d’une hausse des pertes sur crédits. Le résultat net de la deuxième plus grande banque américaine ressort à 1,21 milliard de dollars. Le bénéfice trimestriel de la banque américaine, qui a été divisé par quatre sur un an, est tombé loin en dessous des attentes des analystes et son PDG s’est dit encore « inquiet quant à la santé des consommateurs ».
Autre grand groupe américain à présenter ses trimestriels : Mattel affiche une perte nette de 46,6 millions de dollars contre un bénéfice net de 12 millions de dollars l’année dernière à la même époque. Le chiffre d’affaires trimestriel de Mattel s’est replié de 2 % pour totaliser 919,3 millions de dollars.

Peu de données macroéconomiques étaient attendues aujourd’hui. On notera toutefois les propos du ministre de l’Economie espagnol Pedro Solbes pour qui l’économie espagnole subit un ralentissement très net. La croissance ibérique pour 2008 devrait tourner autour de 2,3 %, bien loin des 3,8 % de l’année dernière. Le Fonds Monétaire International estime même qu’en 2008 la croissance espagnole avoisinera seulement les 1,8 % à cause du ralentissement de l’activité du secteur de la construction résidentielle et de la crise du marché du crédit.

L’euro progresse par rapport au dollar à un peu moins de 1,6 dollar pour un euro. L’évolution de la devise européenne sera largement influencée cette semaine par des résultats trimestriels, signes de bonne ou de mauvaise santé de l’économie. « Le dollar subira d’autres pressions dès qu’un nombre croissant de participants sur le marché commenceront à perdre leur foi dans les perspectives optimistes actuelles et contre la toile de fond d’une économie qui pourrait rester léthargique plus longtemps que ce qui est anticipé par les marchés », ont commenté les économistes de Commerzbank.
Cette semaine également, les cambistes surveilleront les chiffres de l’immobilier aux Etats-Unis (mardi), et ceux des indices PMI en zone euro et les minutes de la Banque d’Angleterre, qui a baissé ses taux début avril.

Les prix du baril oscillent aux alentours de 117-118 dollars, leur niveau record. L’or noir est soutenu par un phénomène de spéculation, la baise du dollar et des inquiétudes concernant les approvisionnements, alors que les membres du cartel de l’OPEP, réuni à Rome avec les majors, excluent toute augmentation de la production.
Les cours du pétrole ont atteint en début d’après-midi des prix jamais vus de 117,81 dollars le baril à New York et 114,86 dollars à Londres, après de nouvelles attaques contre des oléoducs au Nigeria.
Les prix du baril de brut, qui ont quintuplé depuis 2002, semblent devoir rester élevés, même très élevés, pour longtemps. Les producteurs de pétrole ne cachent pas leur satisfaction face à l’envolée du prix du baril qui, contrairement à leurs craintes, ne réduit pas pour l’instant la demande, toujours tirée par les pays émergents. Il devrait se maintenir « au moins à 90 dollars », estime le ministre vénézuélien du Pétrole Rafael Ramirez, en marge du Forum international de l’énergie. Le Fonds Monétaire International (FMI) s’attend même à ce que le baril vale autour de 95 dollars en 2009.
Si cette flambée génère une forte inflation mondiale et pèse sur la croissance, affectant en particulier les pays les plus pauvres, elle est une aubaine pour les pays producteurs. La hausse des prix du pétrole va tirer la croissance économique annuelle du Moyen-Orient et de l’Afrique, qui sera de respectivement 6,1 % et 6,3 %, a affirmé devant le Forum le numéro deux du FMI, John Lipsky. Elle représente également une manne pour un pays comme le Venezuela, dont le gouvernement table sur « 9 milliards de dollars » de recettes supplémentaires grâce à un nouvel impôt sur les revenus pétroliers.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP


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