Sous la pluie de ce début mars, la Bourse de Paris a ouvert en nette baisse ce matin. L’indice CAC 40 a cédé 1,48 % à 4 719,75 points.
Le CAC reste donc sur sa lancée baissière. Vendredi, la Bourse de Paris avait terminé en baisse, pour la troisième séance consécutive, le CAC 40 reculant de 1,53 % à 4 790,66 points.
Vendredi, Wall Street a également clôturé en nette baisse, les investisseurs broyant du noir sur l’état de l’économie américaine, après de nouveaux indicateurs et des résultats d’entreprises jugés décevants.
Les investisseurs américains ont notamment été déconcertés par l’annonce d’une dépréciation de plus de 11 milliards chez l’assureur AIG et des résultats en dessous des attentes accompagnées de prévisions prudentes de Dell, ainsi que par la chute à 44,5 points de l’indice d’activité dans le secteur industriel de la région de Chicago, à son plus bas niveau depuis décembre 2001. Le Dow Jones a ainsi lâché 2,51% vendredi, le S&P 2,71 % et le Nasdaq composite 2,58 %.
Au Japon, le Nikkei a plongé sur des craintes de récession aux Etats-Unis et d’une nette appréciation du yen face au dollar, phénomène qui pénalise les exportateurs japonais, selon les opérateurs. L’indice de la Bourse de Tokyo a terminé la séance de lundi sur un plongeon de 4,49 %. L’indice Nikkei 225, moyenne non pondérée des 225 valeurs vedettes, a perdu 610,84 points à 12 992,18 points, son plus bas niveau depuis le 23 janvier.
L’indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a pour sa part chuté de 53,13 points (- 4,01 %) à 1 271,15 points.
Du côté des matières premières, l’or a atteint un nouveau record ce matin sur le London Bullion Market, à 984,95 dollars l’once. Celle d’argent se rapproche encore de son record d’octobre 1980 (20,35 dollars) en dépassant les 20 dollars pour atteindre 20,1925 dollars.
Les cours des métaux précieux profitent depuis plusieurs séances d’un triple effet bénéfique : une dépréciation du dollar qui rend les matières premières libellées dans la devise américaine moins chères pour les investisseurs disposant de monnaies plus fortes, une accélération de l’inflation, notamment aux Etats-Unis et dans la zone euro, et enfin une ruée des fonds d’investissements vers cette catégorie de placements.
Le pétrole gagne actuellement 0,11 % à 101,95 dollars.
Parmi les statistiques attendues aujourd’hui, on retrouvera en zone euro les prix à la consommation et l’IDA manufacturier en février, l’indice américain ISM manufacturier de janvier, l’indice français IDA manufacturier de février et l’indice britannique PMI manufacturier pour ce même mois dernier.
A noter un chiffre pour le Japon : les ventes de voitures hors « mini-véhicules » (moins de 660 cm3) sont ressorties en hausse de 0,1 % en février.
