Le cours du pétrole a inscrit un nouveau record à New York à 101,32 dollars le baril. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en mars, dont c’était le dernier jour de cotation pour ce contrat, a fini à 100,74 dollars hier, en hausse de 73 cents par rapport à mardi. Le baril a ainsi clôturé pour la deuxième fois consécutive au-dessus des 100 dollars. Les cours ont gagné en neuf séances plus de 13 dollars à New York, portés par des tensions géopolitiques et un regain de spéculation.
On attend aujourd’hui les chiffres des réserves pétrolières américaines du département américain de l’Energie (DoE). Les analystes anticipent pour la sixième semaine d’affilée une hausse des réserves de brut (de 2,4 millions de barils) et des réserves d’essence (de 500 000 barils). Les stocks de distillats auraient quant à eux décliné de 2 millions de barils.
Les réserves pétrolières américaines semblent se reconstituer et l’Agence internationale de l’énergie et l’OPEP ont révisé à la baisse leurs prévisions de demande, anticipant un ralentissement économique américain. Le cartel pourrait également réduire sa production lors de sa prochaine réunion du 5 mars pour parer à une baisse de la demande.