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Pétrole : Dopé par la spéculation

Article du 21/02/2008

Dopé par la ruée générale des spéculateurs sur les matières premières, le cours du pétrole a inscrit un nouveau record à New York comme en Asie à 101,32 dollars le baril,
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en mars, dont c’était le dernier jour de cotation pour ce contrat, a fini à 100,74 dollars hier, en hausse de 73 cents par rapport à mardi. Le baril a ainsi clôturé pour la deuxième fois consécutive au-dessus des 100 dollars. Les cours ont gagné en neuf séances plus de 13 dollars à New York et 11 dollars à Londres.
Ce matin dans les échanges matinaux en Asie, le baril de « light sweet crude » pour livraison en avril s’échangeait à 99,90 dollars, en hausse de 20 cents par rapport à la veille.
Le prix du baril de pétrole de Brent pour livraison en avril a pris 4 cents à 98,46 dollars le baril.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a clôturé à 98,46 dollars hier, en baisse de 14 cents. Il est monté en séance pour la première fois au-dessus des 99 dollars, à 99,22 dollars.
Et cette flambée n’est pas terminée, analyse David Moore de la Commonwealth Bank d’Australie. Les marchés sont dans l’attente de la prochaine décision de l’OPEP (le 5 mars, le cartel pourrait réduire sa production pour parer à une baisse de la demande) qui pourrait à nouveau influencer les cours.
A cela s’ajoutent les tensions géopolitiques : Nigeria où les sabotages se font à répétition sur les installations pétrolières, Venezuela qui a engagé un bras de fer avec le géant pétrolier Exxon et menace de ne plus fournir « une goutte de pétrole » aux Etats-Unis… Et cerise sur le gâteau, une explosion mardi dans une raffinerie au Texas traitant 70 000 barils de brut par jour.
Ces raisons n’expliquent pas à elles seules la remontée des prix du pétrole. Le pétrole du Venezuela ne représente que 10 % des importations américaines et le ministre de l’Energie, Rafael Ramirez, a semblé faire un pas en proposant à Exxon un arbitrage de la Banque mondiale. Quant à une baisse de la production par l’OPEP, elle ne peut être écartée mais serait politiquement difficile avec un baril à 100 dollars.
De fait, les vraies raisons de la ruée vers l’or noir semblent se trouver du côté des spéculateurs. Par ce gros temps sur les marchés d’actions, les fonds se sont tournés vers les matières premières, considérés comme des havres relativement sûrs. L’or tutoie ainsi son récent record historique de 936,92 dollars, les cours du blé évoluent près de sommets inédits et ceux du platine explosent.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP
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