Les prix du pétrole ne résistaient pas, à l’ouverture du marché new-yorkais, à une rechute des Bourses mondiales face à la prédominance des craintes économiques et des incertitudes sur le niveau de consommation énergétique.
Vers 14h05 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en mars cédait 1,29 dollar, à 89,42 dollars.
Comme la semaine dernière, le marché du pétrole suivait presque en parallèle l’évolution du marché boursier, indicateur de la perception qu’ont les investisseurs de l’état de l’économie américaine, menacée de récession, et de l’économie mondiale, qui risque de ralentir dans sa foulée. « Les cours suivent le repli des marchés boursiers, car ils servent de guide aux prévisions de la demande énergétique », explique Jim Ritterbusch, analyste au cabinet éponyme.
L’attention du marché du pétrole se tourne également vers l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui tient vendredi à Vienne une réunion extraordinaire pour réexaminer son quota de production, fixé actuellement à 29,67 millions de barils par jour.