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BCE : Toujours aussi inquiète quant à la stabilité des prix

Article du 24/10/2007

Certes à 2,1 %, l’inflation dans la zone euro pour le mois de septembre a dépassé les critères fixés par la Banque centrale européenne. C’est une première en un an, constate Eurostat, mais le chiffre n’est pas encore démesuré.
Pourtant, la Banque Centrale Européenne considère toujours l’inflation comme son cheval de bataille. Lors d’une conférence à Harvard, hier, le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, a pourtant réitéré son argument, à savoir que les banques centrales doivent montrer un fort engagement à maintenir les prix stables dans un contexte où la mondialisation peut induire des changements rapides sur les prix.
« Dans ce contexte, la politique monétaire doit faire en sorte que les anticipations inflationnistes soient bien ancrées, ce qui signifie un engagement ferme à rechercher la stabilité des prix », déclare le patron de la banque centrale des Treize selon le texte de son discours diffusé sur le site web de la BCE.
Une analyse qui commence à inquiéter en Europe, où la croissance reste « molle ». Dans les textes, l’objectif principal du Système européen de banques centrales, qui contient la Banque centrale européenne, est de maintenir la stabilité des prix. La croissance vient ensuite. « Sans préjudice de l’objectif de stabilité des prix, le SEBC apporte son soutien aux politiques économiques générales dans la Communauté, en vue de contribuer à la réalisation des objectifs de la Communauté, tels que définis à l’article 2 », explique l’article 105, paragraphe 1, du traité qui instaure la Banque. Laquelle Communauté se donne pour objectifs d’obtenir un niveau d’emploi élevé et une croissance durable et non inflationniste, selon l’article 2 du traité sur l’Union européenne.
La BCE est donc orientée sur la surveillance de l’inflation et la stabilité des prix, l’objectif officiel étant de se placer « au dessous mais à proximité de 2 % » d’inflation.
Or, le combat de la Banque Centrale Européenne (BCE) contre le fantôme de l’inflation est, sur le plan macro-économique, nuisible aux marchés. Et cette orthodoxie est considérée par certains comme étant nuisible à la croissance et à l’emploi en Europe.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet
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