Climat : canicule et décrue, le paradoxe de la météo
Article du 26/07/2007
… mais pas chez nous. Alors que le niveau des eaux baisse en Grande-Bretagne, le sud de l’Europe connaît des températures caniculaires et le thermomètre voit rouge.
C’est le deuxième épisode de la sorte cet été. Un phénomène que les climatologues ont d’ailleurs du mal à expliquer.
Chaleur, vent et incendies vont donc bon train sur le pourtour méditerranéen. Italie, Croatie, Grèce, Bulgarie : plusieurs pays sont touchés par de très nombreux départs de feux. Et partout où les flammes sont passées, les paysages encore fumants semblent lunaires. Ainsi de nombreuses côtes italiennes et croates ont été piégées par le feu, obligeant à l’évacuation de centaines de vacanciers.
Par ailleurs, ces feux de forêts ont provoqué la mort de plusieurs personnes.
Plus au Nord, en revanche, les habitants des régions britanniques sinistrées par les eaux vont peut être pouvoir commencer à respirer. Dans l’ouest de l’Angleterre, les inondations commenceraient à se résorber notamment dans la région d’Oxford.
Cependant, la décrue fait craindre des problèmes sanitaires et l’apparition de maladies liées au développement de germes et bactéries dans les eaux stagnantes.
Ces inondations, les plus importantes enregistrées en Grande-Bretagne depuis 60 ans, ont été causées par des pluies diluviennes qui se sont abattues en quelques heures vendredi.
Le pays a connu la plus importante pluviométrie de son histoire sur le trimestre de mai à juillet avec 387,6 millimètres de pluie. Le record datait de 1789 (349,1 mm).
La facture globale des inondations de juin et juillet pourrait atteindre entre deux et trois milliards de livres (3 à 4,5 milliards d’euros), selon les estimations. Le Premier ministre britannique Gordon Brown a promis hier de porter l’enveloppe d'aide aux communes sinistrées à 46 millions de livres (68 millions d’euros), contre 24 millions auparavant.
