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Ingrid Betancourt : à quand sa libération ?

Article du 30/05/2007
Yoland Pulecio, la mère d’Ingrid Betancourt, détenue en otage par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) depuis le 23 février 2002, a rencontré ce mardi l’épouse du président argentin Nestor Kirchner.
Yoland Pulecio a déclaré qu'elle espérait que ce soutien permette de convaincre le président colombien Alvaro Uribe de poursuivre l'idée d'un échange de rebelles des FARC emprisonnés contre des otages.
Le président Uribe a décidé de libérer de façon unilatérale des dizaines de rebelles des FARC emprisonnés avant le 7 juin, afin qu'ils puissent contribuer à la conclusion d'un accord sur la libération d'une soixantaine d'otages. Mais jusqu’alors il s’était toujours dit favorable à l’option militaire.

Tentative de libération

Selon une information diffusée par RTL, l’armée colombienne a tenté de libérer l’otage franco-colombienne il y a quinzaine de jours.
Le mercredi 16 mai dernier, l’armée colombienne intercepte John Franck Pinchao, un policier enlevé huit ans et demi plus tôt. Ce dernier a réussi à échapper à ses ravisseurs après un périple de deux semaines à ramper et nager dans la jungle. John Franck Pinchao a révélé que plusieurs autres otages, dont Ingrid Betancourt, était détenus dans le même camp que lui.
Une opération militaire pour tenter de les sauver est alors lancée dans les heures qui suivent, sans prévenir ni l’ambassade de France, ni la famille Betancourt.
Lorsque les commandos sont arrivés à l’endroit indiqué par John Frank Pinchao, près de Mitu, ils sont tombés sur un camp déserté.
Le vendredi 25 mai, Nicolas Sarkozy a eu vendredi « une longue conversation téléphonique » avec Alvaro Uribe sur le sort d’Ingrid Betancourt. Et le mardi 22 mai, le Haut commissaire colombien pour la paix Luis Carlos Restrepo a été reçu à Paris par le président.
Alvaro Uribe a également proposé ce même vendredi, sans donner de détails, de transférer les rebelles « dans un autre endroit qu'une prison ». Il pourrait s'agir par exemple d'une mise en résidence surveillée ou d'un départ vers un pays d'accueil.

Un échange de prisonniers

Le n°2 des Farc, Paul Reyes, a demandé à Nicolas Sarkozy, peu de temps après son élection, d`intervenir en faveur de la création d`une zone démilitarisée permettant un échange de prisonniers. « Les Farc répètent à nouveau au président Nicolas Sarkozy et au peuple français leur engagement formel à parvenir à un échange de prisonniers pour lequel la démilitarisation des municipalités de Florida et de Pradera est indispensable », a-t-il indiqué dans un entretien à l`agence colombienne Anncol. Paul Reyes a ajouté que « les bons offices » du nouveau chef de l`Etat seraient « déterminants pour obtenir le retour chez elle de doña Ingrid et d`autres prisonniers. »
Les FARC, première guérilla avec 17 000 hommes, réclament la libération de 500 de leurs hommes en échange de 56 otages dont trois Américains et Ingrid Betancourt, 45 ans, ex-candidate écologiste à la présidentielle colombienne.

Francebourse.com – Manuelle Tilly
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