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Sondage : 42 % des Français ne partiront pas en vacances

Article du 31/07/2008

Près de la moitié des Français (42 %) ne prendront pas de vacances cet été, soit une augmentation de 10 % depuis 2005 selon une étude de l’Ifop pour L’Humanité publiée ce matin.
A la question « allez-vous partir au moins trois jours consécutifs en juillet et août ? », 54 % des Français répondent « oui » et 4 % se prononcent pas, d’après cette étude qui compile des résultats de plusieurs sondages réalisés en juin et juillet par l’Ifop « avec les mêmes méthodes » pour différents supports.
« Les catégories populaires sont les plus durement touchées », précise le document. « En quatre ans, la proportion d’ouvriers ne partant pas en vacances a doublé » passant de 21 % en 2005 à 41 % en 2008. Même observation chez les employés : 47 % ne partiront pas en vacances cette année (+ 13 % depuis 2005). Chez les cadres, 20 % ne prennent pas de congé cet été, soit une hausse de 8 % en quatre ans.
Les vacances sont directement touchées par la dégradation du pouvoir d’achat : pour 45 % des Français, celle-ci a détrôné l’emploi depuis l’automne 2007 comme « principale préoccupation ». « Il faut remonter à la fin des années 1970 pour trouver pareille situation », souligne l’étude. « Cette préoccupation en terme de pouvoir d’achat concerne d'abord les ouvriers (53 %), les plus touchés par la hausse des prix » mais les cadres sont également inquiets (43 %).
Par ailleurs, si la hausse des prix, notamment des carburants, a d’abord été particulièrement ressentie dans les zones rurales où les personnes dépendent beaucoup de la voiture pour aller travailler ou faire leurs courses, « on observe désormais une ‘contagion’ en zones urbaines », d’après l’étude. Ainsi, 46 % des urbains estimaient en mai que la hausse des prix et des carburants était le principal problème en France, contre 44 % des ruraux.
Enfin, pour 77 % des Français, « la hausse des prix et l’inflation sont perçues comme ‘structurelles et durables’ » contre 22 % qui estiment qu’elle est due à des causes « conjoncturelles et temporaires » (1 % ne se prononçant pas).

Etude effectuée sur la base de différents sondages réalisés par l’Ifop en juin et juillet pour Paris Match, la banque Robecco ou Valeurs Actuelles. Les questions ont été posées par téléphone, à chaque fois auprès d’échantillons de 1 000 personnes représentatif de la population française de 18 ans et plus, précise l’Ifop

Francebourse.com, avec AFP
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