La volaille séduit les consommateurs en ces temps difficiles pour les porte-monnaie. Au titre du premier trimestre de l’exercice 2008-2009 (mars à mai 2008), le volailler LDC enregistre tout de même une hausse de son chiffre d’affaires consolidé de 9,2 % à 470,7 millions d’euros. A périmètre identique, la progression ressort à 10,5 %.
Tous les pôles participent à la croissance, avance le groupe dans un communiqué. Hors amont, le chiffre d’affaires du pôle Volaille France ressort à 322,1 millions d’euros en progression de 6,6 %. En volume cependant, l’activité enregistre un repli de 4,9 % lié à une baisse générale de la consommation et accentué par un démarrage difficile sur les produits d’été, faute de soleil pour inciter aux barbecues et autres plats estivaux.
A l’international, la croissance est également au rendez-vous (+ 4,9 %) malgré des volumes lourdement handicapés suite à l’incendie du site polonais de Torun fin janvier (- 16,5 %). « La rapidité des mesures industrielles mises en œuvre pour réduire l’impact du sinistre a permis de limiter la baisse de l’activité », précise toutefois le groupe.
LDC attire l’attention sur le marché espagnol – 15 % de ses activités internationales - où malgré une croissance en volume de + 9,3 % (+ 4,1 % en valeur), « la situation du marché est déséquilibrée avec des prix de vente qui n’intègrent pas une revalorisation forte du prix de la volaille vivante ».
Enfin, concernant le pôle Traiteur, LDC souligne qu’il procédera à des « nécessaires revalorisations tarifaires », « indispensables à la maîtrise de la rentabilité du pôle » et qui « produiront principalement leurs effets au cours du deuxième semestre ». Le chiffre d’affaires du premier trimestre, qui n’en tient pas compte progresse tout de même de 12,4 % à 54 millions d’euros. En volume, la croissance ressort à 11,8 %. « LDC confirme un premier semestre avec une consommation morose et, pour autant, s’attend un rebond dans la deuxième partie de l’exercice », conclut-il.