L’Iran, quatrième exportateur mondial de pétrole, a mis en contre les hausses du prix du pétrole qu’entraînerait inévitablement une attaque militaire le visant. « Alors que la seule mention (d’une possible attaque, ndlr) rend le marché très volatil, pouvez-vous imaginer ce qui se passerait en cas d’une quelconque action... quel serait le résultat sur le marché du pétrole ? », a lancé le ministre iranien du Pétrole Gholam Hossein Nozari, au XIXe congrès du pétrole qui se tient à Madrid, en guise d’avertissement.
Le responsable a toutefois laissé entendre que l’Iran ne riposterait pas en coupant ses livraisons de brut. « L’Iran a toujours été une source fiable d’approvisionnement pour le marché et l’Iran restera toujours un fournisseur », a-t-il ajouté.
Cette annonce iranienne fait suite aux propos d’un responsable militaire américain qui a répété mercredi la détermination des Etats-Unis « à contribuer à la sécurité maritime » dans le Golfe et à empêcher les Iraniens de fermer le détroit d’Ormuz, stratégique pour le transport du pétrole, comme a menacé de le faire Téhéran.
