La Bourse de Paris a ouvert en baisse, l’indice CAC 40 cédant 0,19 % à 5 045,68 points.
La Bourse de Paris a connu sa troisième hausse consécutive hier, le CAC 40 grimpant de 1,13 % pour franchir nettement les 5 000 points, aidé par de bonnes nouvelles des sociétés le composant, en particulier BNP Paribas et Vinci. L’indice parisien a gagné 56,57 points à 5 055,24 points, dans un volume de transactions de 5,8 milliards d’euros. Il a ainsi porté sa hausse à 1,91 % sur trois jours.
BNP Paribas, deuxième plus grosse capitalisation boursière à Paris après Total, a ainsi favorablement impressionné, avec de bons chiffres. Le groupe bancaire a été récompensé en Bourse de la bonne tenue des ses activités de banque de détail en France et à l’étranger au premier trimestre. En revanche, les performances de Dexia ont déçu.
Le FTSE Eurofirst 80 s’est adjugé 1,03 % à 4 969,14 points.
Hier, Londres a pris 0,07 %, Francfort 0,33 % et l’Eurostoxx 50 1,04 %.
La Bourse de New York a clôturé en hausse également, agréablement surprise par une progression modérée de l’inflation en avril en dépit de la flambée des prix de l'énergie et des denrées alimentaires. Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a progressé de 0,52 % à 12 898,38 points et l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 0,06 % à 2 496,70 points, selon les chiffres définitifs de clôture. L’indice élargi Standard and Poor’s 500 a avancé de 0,40 % à 1 408,66 points.
Le spécialiste du refinancement hypothécaire Freddie Mac a rassuré les opérateurs en annonçant une perte trimestrielle moins importante que prévu.
Les investisseurs redoutaient un bond de l’inflation au vu de l’envolée du prix du pétrole et des produits alimentaires. Or, les prix à la consommation, l’une des mesures de l’inflation, ont augmenté de 0,2 % en avril, contre une hausse de 0,3 % attendue, soit la progression la plus faible depuis février. Il s’agit donc d’une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des ménages et donc par la croissance américaine.
La banque centrale américaine (Fed) avait laissé entendre lors de sa dernière réunion qu’elle pourrait faire une pause dans son cycle de baisse des taux d’intérêt par crainte de voir l’inflation s’envoler. La baisse des tensions inflationnistes pourrait éventuellement inciter la Réserve fédérale américaine (Fed) à poursuivre son cycle d’assouplissement monétaire.
Par ailleurs, le président de la banque centrale, Ben Bernanke, a reconnu hier que malgré « des signes bienvenus » d’amélioration, les marchés financiers sont « encore loin de leur état normal ».
La Bourse de Tokyo a fini en hausse de 0,94 % jeudi, portée notamment par Sony dont les prévisions de bénéfices ont dépassé le consensus du marché. L'indice Nikkei a gagné 133,19 points à 14 251,74 points. L’indice Topix, plus large, a pris 1,44 % à 1 392,87 points.
Les statistiques économiques seront nombreuses aujourd’hui avec, entre autres, la première estimation de la croissance au premier trimestre en France et celle de la zone euro. Les investisseurs prendront également connaissance de l’indice des prix à la consommation de la zone euro pour avril.
Aux Etats-Unis, l’indice de la Fed de New York pour le mois de mai et les inscriptions hebdomadaires au chômage, la production industrielle et le taux d’utilisation des capacités de production pour le mois d’avril et l’indice de la Fed de Philadelphie pour mai sont attendus.
En Allemagne, il faut noter que le PIB a augmenté de 1,5 % au premier trimestre par rapport au trimestre précédent, signant ainsi sa plus forte progression depuis le deuxième trimestre de 1996, selon les données CVS/CJO publiées par l’Office fédéral de la statistique.
« Sur l’ensemble du trimestre, l’expansion économique constatée l’année dernière s’est poursuivie, l’économie allemande s’est montrée extrêmement robuste en dépit de la montée de vents contraires au début de 2008 », souligne l’Office fédéral de la statistique dans un communiqué.
En glissement annuel, la croissance allemande ressort à 1,8 % contre 1,6 % au trimestre précédent.
Ce matin, l’euro cote 1,5535 face au billet vert. La monnaie unique était en hausse face au billet vert dans les échanges asiatiques.
L’euro remonte face au dollar alors que depuis deux semaines le billet vert s’était repris face à la monnaie unique européenne, sur fond d’espoir que le pire de la crise du crédit est terminé.
Les cours du brut, inquiétude majeure des opérateurs, continuaient à refluer ce matin dans les échanges électroniques en Asie malgré la hausse bien moins forte que prévu des stocks de brut aux Etats-Unis.
Le marché de l’or noir semble marquer une pause, après une course effrénée de record en record, qui a fait se renchérir les cours de près de 15 dollars depuis le 1er mai et s’est terminée sur un dernier record mardi, à 126,98 dollars le baril.
