Les violences qui opposent le chef radical chiite Moqtada Sadr à l’armée irakienne ont fait plus de 100 morts en trois jours. Les affrontements entre miliciens chiites et forces régulières se sont multipliés à Bagdad et dans d’autres villes du pays. Si bien que, dans la capitale, le commandement militaire a imposé un couvre-feu total qui interdit la circulation des véhicules et des piétons jusqu’à dimanche matin.
Le retour au calme pourrait être envisagé : Moqtada Sadr a appelé hier à une « solution pacifique et politique de la crise pour éviter que le sang soit versé », a indiqué un communiqué publié par son bureau.
Mais, le gouvernement irakien ne semble pas dans cette voie : hier, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a même renforcé le bras de fer en s’engageant à poursuivre son offensive contre des miliciens chiites. Il attend de leur part le dépôt des armes.
