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Bourse de Paris : Le vert est de retour

Article du 06/03/2008

Mnemo : PXI


La Bourse de Paris a ouvert en hausse matin. L’indice CAC 40 a pris 0,22 % à 4 767,04 points.
Hier soir, en clôture de séance, la Bourse de Paris a rebondi, affichant un gain de 1,72 % à 4 756,42 points, rassurée par la résistance de l’activité dans les services américains. Le CAC 40 avait ouvert en hausse et évoluait entre 4 700 et 4 730 points, quand la publication de l’indice ISM d’activité dans les services aux Etats-Unis a accentué la tendance haussière.
Le CAC 40 a ainsi mis fin à cinq séances consécutives de baisse, dans un volume de transactions de 5,19 milliards d’euros.

Londres a gagné 1,49 %, Francfort 2,12 % et l’Eurostoxx 50 1,92 %.

Wall Street a terminé en hausse également, aidée par une amélioration de l’activité dans les services mais freinée dans sa progression par une levée de fonds d’Ambac jusqu’à 1,5 milliard de dollars pour renforcer ses finances, opération jugée insuffisante.
Après quatre séances consécutives de baisse, le Dow Jones a gagné 0,34 % à 12 254,99 points. Le Nasdaq a pris 0,55 % à 2 272,81 points, selon les chiffres définitifs de clôture.
L’indice élargi Standard and Poor’s 500 est monté de 0,52 % à 1 333,70 points.
L’indice ISM d’activité dans les services a presque retrouvé pour février le seuil des 50 %, en dessous duquel l’activité se contracte. Il est remonté à 49,3 %.
En ce qui concerne les autres chiffres économiques, deux jours avant la publication du très attendu rapport mensuel sur l’emploi aux Etats-Unis, le cabinet ADP a affirmé que le secteur privé avait perdu 23 000 emplois en février, un chiffre conséquent.
Les chiffres définitifs sur la productivité au quatrième trimestre ont été révisés en hausse, mais le coût du travail s’est également accéléré.
De plus, sans grande surprise, le rapport de conjoncture de la Fed, le Livre Beige, a noté un ralentissement accru de l’économie américaine depuis le début de 2008, avec un affaiblissement de l’activité mentionné par les deux-tiers des districts sous revue.

Du côté des statistiques de ce jeudi, on attend :
- en France : le taux de chômage au quatrième trimestre
- en Allemagne : les commandes à l’industrie en janvier
- au Royaume-Uni : la réunion du comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre
- en zone euro : la réunion du comité de politique monétaire de la BCE à Francfort
- aux Etats-Unis : les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage et les promesses de ventes de logements en janvier.

Le prix du baril de pétrole s’est approché à grands pas du seuil symbolique des 105 dollars hier à New York, du fait d’une baisse surprise des stocks pétroliers aux Etats-Unis et d’une chute du dollar, monnaie dans laquelle le brut est vendu.
Après avoir clôturé à 104,52 dollars, un record, le baril de « light sweet crude » pour livraison en avril, coté à New York, est monté à 104,95 dollars, un plus haut absolu, lors des échanges électroniques d’après séance. Le cours du baril d’or noir a empoché plus de 5 dollars sur une seule journée par rapport à son niveau de clôture de mardi.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour échéance en avril a aussi été en effervescence, ramassant 4,12 dollars pour terminer à 101,64 dollars, un plus haut en clôture.
Les réserves de brut ont chuté de 3,1 millions de barils la semaine dernière aux Etats-Unis, premier consommateur mondial d’énergie, alors que les analystes tablaient sur une hausse de 2,4 millions de barils.
Le dollar est pour sa part descendu à 1,53 dollar pour un euro hier, un plus bas jamais vu depuis le lancement de la monnaie unique européenne en 1999. De façon générale, un effondrement du dollar, en rendant le pétrole moins cher, attire les investisseurs, munis des devises autres que le dollar, qui fuient l’instabilité en cours sur les places boursières, résument les analystes.
En revanche, les investisseurs ont accueilli favorablement la décision de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) de laisser inchangé son niveau de production, au terme de sa réunion. Le cartel représente plus de 40 % de la production mondiale de brut et faisait l’objet de pressions de la part des pays consommateurs, lui demandant d’augmenter ses quotas pour enrayer la flambée des prix.
Les cours de l’or noir pourraient poursuivre leur ascension au vu de l’environnement géopolitique, dont les tensions entre le Venezuela et la Colombie.



Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP
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