La Bourse de Paris a terminé en légère hausse. L’indice CAC 40 a grappillé 0,07 % à 4 858,65 points.
Le FTSEurofirst 80 a cédé 0,05 % à 4 895,99 points.
La Bourse de New York limitait ses pertes dans la matinée grâce à de nouveaux signaux positifs pour l’économie américaine, alors que les premières déclarations du président de la Fed étaient jugées sans surprise. Vers 15H25 GMT, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) reculait de 0,16 % points à 12 532,65 points et l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 0,12 % points à 2 371,18 points. L’indice élargi Standard and Poor’s 500 était lui stable (- 0,03 %) à 1 366,77 points.
Vers 17h30, le Dow Jones cédait 0,69 % à 12 465,91 points tandis que le Nasdaq perdait 0,94 % à 2351,67 points.
Le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, auditionné par la commission bancaire du Sénat américain, avec le Secrétaire au Trésor, Henry Paulson, a de nouveau pronostiqué une période de croissance « lente » aux Etats-Unis avant une amélioration d’ici à la fin de l’année et il s’est redit prêt à baisser les taux d’intérêt en cas de dégradation de l’économie.
Du côté des statistiques, aux Etats-Unis, les inscriptions au chômage pour la semaine se terminant le 9 février se sont révélées légèrement supérieures aux prévisions du marché. On a ainsi compté 348 000 nouvelles demandes d’allocation, contre un consensus de 347 000. Le nombre de demandes de la semaine précédente a été révisé à la hausse de 356 000 à 357 000. « Ce n’est pas une forte baisse, mais le simple fait qu’il n’y ait pas d’importante hausse des demandes d’indemnités chômage en dit déjà beaucoup, car elles bondissent d’habitude si l’économie entre en récession », a expliqué Dick Green, analyste de Briefing.com.
Le déficit commercial américain s’est nettement réduit au mois de décembre pour atteindre 58,8 milliards de dollars, d’après les chiffres publiés par le Département du Commerce. Cette baisse s’explique par une hausse de 1,5 % des exportations, à 144,3 milliards de dollars, couplée à une baisse de 1,1 % des importations à 203,1 milliards. Les Américains ont en effet exporté plus de biens d’équipement en décembre (+ 2 milliards), notamment d’avions, et plus de fournitures industrielles. Ils ont drastiquement réduit leurs importations automobiles (- 2,1 milliards) et diminué celles de biens de consommation (- 495 millions) et de produits alimentaires (- 211 millions).
Sur l’ensemble de l’année 2007, le déficit commercial des Etats-Unis cumule 711,6 milliards de dollars, soit 6,2 % de moins qu’en 2006. Cette baisse de 6,2 % du déficit est la plus importante enregistrée depuis 1991. Elle intervient après cinq années consécutives de records pour le déséquilibre commercial.
A l’heure du dollar faible, l’amélioration s’explique par une forte hausse des exportations (+ 12,2 % à 1 621,8 milliards de dollars), tandis que les importations progressaient plus modérément (+ 5,9 % à 2 333,4 milliards).
De ce côté-ci de l’Atlantique, le PIB de la zone euro a augmenté de 0,4 % au cours du quatrième trimestre, selon les estimations rapides publiées par Eurostat. Sur l'ensemble de l’année 2007, le PIB de la zone euro a crû de 2,7 %.
En France, la croissance française a ralenti au quatrième trimestre 2007 à 0,3 % après 0,8 % au troisième trimestre. Le PIB français a progressé de 1,9 % en 2007.
