La Bourse de Paris a ouvert en très légère baisse ce matin : - 0,07 % à 4 970,09 points. Hier soir, l’indice CAC 40 a terminé quasi stable, cédant juste 0,09 % à 4 973,64 points. La Bourse de Paris a fait du surplace. Le CAC a dépassé à plusieurs reprises en début de séance le seuil des 5 000 points, franchi vendredi pour la première fois depuis le « lundi noir » du 21 janvier, mais en est finalement resté à distance respectable. L’indice parisien a finalement reculé de 4,42 points, dans un volume de transactions de 5,335 milliards d’euros.
Londres a terminé en baisse de 0,05 %, Francfort a en revanche gagné 0,46 % et l’Eurostoxx 50 a cédé 0,09 %.
Hier, Wall Street a fini en recul, après son net rebond la semaine dernière, les investisseurs choisissant d’empocher leurs bénéfices en l’absence de nouveaux éléments économiques majeurs. Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a reculé de 0,85 % à 12 635,16 points et l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 1,26 % à 2 382,85 points, selon les chiffres définitifs de clôture. L’indice élargi Standard and Poor’s 500 a baissé de 1,05 % à 1 380,82 points.
Après une fin de semaine agitée par l’offre inattendue de Microsoft sur Yahoo! et une contraction du marché du travail en janvier, et avant une nouvelle série de résultats d'entreprises, la séance a été « très très calme », a souligné Mace Blicksilver, analyste de Marblehead Asset Management.
Seul indicateur macroéconomique américain hier : les commandes à l’industrie ont progressé en décembre de 2,3 %, à peu près conformément aux prévisions, mais « comme attendu, cette publication n’a pas eu beaucoup d’impact sur le marché », ont noté les analystes de Briefing.com.
A suivre aujourd’hui : l’indice ISM des services pour janvier aux Etats-Unis, les ventes au détail en décembre et l’indice IDA des services pour janvier dans la zone euro, l’indice IDA des services pour le mois dernier en France, et l’indice PMI des services au Royaume-Uni.
A suivre cette semaine également : la réunion du comité de politique monétaire de la Banque Centrale Européenne, après les deux grands coups de vis donnés par la Réserve Fédérale américaine qui a ramené le taux à 3 % (contre 4 % pour la BCE), et le comité de politique monétaire de la Banque centrale d’Angleterre.
L’euro était en légère baisse face au dollar ce matin dans les échanges en Asie dans un marché très calme avant le « super mardi » aux Etats-Unis, la réunion de la Banque centrale européenne jeudi et le G7 Finances à Tokyo en fin de semaine.
De l’avis des cambistes, la Banque centrale européenne va laisser inchangé son taux directeur à 4 %, préservant ainsi l’avantage de rendement des placements en faveur de l’euro face au dollar, qui a vu le coût du crédit tomber à 3 % aux Etats-Unis.
Ce G7 se focalisera sur les effets de la crise financière, née dans le secteur des prêts immobiliers à risques américains (« subprimes ») et sur les réformes à apporter au système financier mondial. Les opérateurs doutent cependant que cette réunion aboutisse à une action concertée des dirigeants pour donner un coup de fouet à l’conomie.
Vers 07h00 GMT, un euro valait 1,4819 dollar contre 1,4831 dollar lundi à 22h00 GMT.
