S’ouvre aujourd’hui dans la station suisse de Davos l’édition 2008 du Forum économique mondial où sont attendus plus de 2 500 participants : une trentaine de chefs d’Etat ou de gouvernement, une centaine de ministres, des dizaines de chefs d’entreprises et de nombreux experts de l’économie et de la finance.
La finance justement sera sans doute aucun à l’ordre du jour pour cette première journée. Loin de l’optimisme à tout crin qui dominait il y a un an, le Forum risque d’être animé par l’inquiétude quant aux ressorts et conséquences de la crise du crédit immobilier aux Etats-Unis qui menace aujourd’hui de plonger l’Amérique dans la récession. Grand absent d’ailleurs, le secrétaire américain au Trésor Henry Paulson a dû renoncer à faire le voyage pour se consacrer au plan de relance proposé par le président George W. Bush.
A l’inverse, les représentants des pays émergents sont très attendus, l’économie mondiale comptant sur l’Asie pour tenir le rôle de locomotive en 2008.