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Bourse de Paris : Le CAC 40 ouvre en baisse de 0,27 % à 5 432 points

Article du 07/01/2008

Mnemo : PXI


La Bourse de Paris a ouvert en baisse, l’indice CAC 40 perdant 0,27 % à 5 432,00 points.
Vendredi, l’indice parisien CAC 40 avait cédé 1,79 % à 5 446,79 points après la publication de chiffres inquiétants concernant le marché de l’emploi américain. Il reste sur cinq séances consécutives de baisse, pour un recul de 3,2 % au total. La Bourse de Paris a donc contrairement à la tradition commencé l’année en baisse.

Vendredi Wall Street a également clôturé en forte baisse, le Dow Jones perdant 1,96 % alors que le Nasdaq chutait de 3,77 %. Le Dow Jones a reculé de 4,23 % sur une semaine, et le Nasdaq de 6,34 %.

Cette semaine, les marchés seront attentifs aux gestes des banques centrales.
Essoufflement de l’emploi, ralentissement de l’activité industrielle, flambée du pétrole : la Bourse de New York met ses espoirs dans la banque centrale (Fed) pour éviter une récession de l’économie américaine, dont le spectre plane de plus en plus.
La Réserve fédérale américaine, dont une baisse des taux à l’issue de sa réunion du 31 janvier est attendue, a indiqué vendredi qu’elle allait allouer 60 milliards de dollars au total lors des deux enchères prévues les 14 et le 28 janvier, et portant sur 30 milliards de dollars chacune, avec une maturité de 28 jours.
La Banque centrale européenne (BCE), qui inonde le marché de liquidités mais ne veut pas baisser ses taux, est quant à elle restée inflexible avant sa réunion de politique monétaire de jeudi.
Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, a affirmé samedi que la banque centrale était prête à intervenir pour contrer l’inflation. Inflation qui ressort à 3,1 % en rythme annuel selon Eurostat. « Le conseil des gouverneurs de la BCE est prêt à contrer les risques à la hausse pesant sur la stabilité des prix dans le cadre du mandat » qui lui a été fixé, a affirmé le Français lors d’une réunion des conservateurs allemands de la CDU à Wiesbaden. Il a ajouté que « l’inflation devrait rester nettement au dessus de 2 % dans un futur proche et ne devrait ensuite ralentir que graduellement au cours de l’année 2008 ».
L’institution monétaire craint qu’une inflation trop forte ne contamine le reste de l’économie, notamment via des hausses de salaires - ce qu’elle appelle les « effets de second tour ». A ce propos, le président de la BCE a réaffirmé mot pour mot ce qu’il avait indiqué dans le rapport mensuel de l’institution en décembre : « En agissant fermement et à temps (...), le Conseil des gouverneurs fera en sorte que les effets de second tour et que les risques pour la stabilité des prix à moyen terme ne se matérialisent pas ». Lors de sa dernière réunion en décembre, la BCE avait laissé son principal taux directeur inchangé à 4 %.

Les principales statistiques attendues aujourd’hui concernent la zone euro, avec la confiance économique en décembre et les prix à la production industrielle et le chômage en novembre.

Concernant le pétrole, après une semaine qui a vu le cours du baril dépasser les 100 dollars, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ne semble pas prête à assouplir sa politique. « Le marché pétrolier est actuellement suffisamment approvisionné, il n’y a pas lieu d’augmenter l'offre » et un cours du baril de brut à 100 dollars n’est « pas nécessairement très élevé », vu la forte demande pétrolière et les coûts de production en hausse, a déclaré à l’AFP le ministre algérien du Pétrole, Chakib Khelil, président de l’OPEP depuis le 1er janvier.


Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP
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