« Vision 2020 ». Un document, dévoilé aujourd’hui par Les Echos, dans lequel EADS décrit ses perspectives d’avenir et que Louis Gallois présentera le 13 décembre prochain aux 300 cadres les plus importants du groupe européen.
A cet horizon, EADS souhaite réduire sa dépendance vis-à-vis d’Airbus qui représente actuellement 68% du chiffre d’affaires et jusqu’en 2006 l’essentiel des bénéfices.
Le moyen d’y arriver : accroître sa présence dans la défense et la sécurité, à l’image de son concurrent historique Boeing qui est parvenu à équilibrer ses activités à 50-50.
Pour Louis Gallois, président exécutif du groupe aéronautique et de défense, EADS va devoir procéder à des acquisitions ou à des alliances aux Etats-Unis, a-t-il indiqué au Financial Times. Le marché américain est en effet le premier au monde. Et Washington, avec 444 milliards d'euros, consacre 2,7 plus d'argent pour sa défense que les 27 pays de l'Union européenne.
Second axe de développement : les services - civils ou militaires -, comme la maintenance et la logistique dans l'aéronautique civile ou les solutions de financement, qui garantissent des rentrées d'argent régulières, dégagent des marges importantes et pérennisent des savoir-faire internes.